Dans un entretien avec Le Parisien, la ministre des Sports a répondu aux critiques contre la taxe.
La taxe exceptionnelle de solidarité sur les hautes rémunérations est aujourd’hui en passe de devenir une réalité comme l’indique Le Parisien. En Ligue1, ce sont plus de 120 joueurs et entraîneurs confondus qui sont visés par cette taxe. Les clubs français devraient mettre la main à la poche puisque ce sont les entreprises qui seront mises à contribution dans cette affaire.
UN ACTE DE SOLIDARITÉ
Interrogé, la ministre des Sports Valérie Fourneyron a expliqué que cette taxe n’était pas un bouclier fiscal comme beaucoup de personnes l’affirment. « Cette taxe exceptionnelle de solidarité sur les hauts revenus, c’est tout le contraire d’un bouclier fiscal. Il s’agit d’un acte de solidarité en période de crise : ceux qui versent des salaires exceptionnels payent une taxe exceptionnelle. Je ne pense pas que le PSG se considère comme protégé par le plafonnement à 5 % du chiffre d’affaires. Le club parisien reste en effet, et de loin d’ailleurs, le principal contributeur du football français. »
LE CAS MONACO
En étant en Principauté, l’AS Monaco est protégée et l’écart fiscal risque encore de se creuser avec les autres clubs de Ligue1. « Le cas de Monaco dépasse largement le cadre de cette taxe exceptionnelle. Evitons les amalgames. La Ligue a pris une décision (ndlr, selon laquelle l’ASMonaco devrait déménager son siège en France) qui fait l’objet d’un recours devant le Conseil d’Etat. Attendons que la justice se prononce. »