La reprise des entraînements reste la période la plus redoutée des footballeurs. Mais aussi la plus riche en anecdotes. En voici quelques-unes du côté de Toulouse, Auxerre ou Marseille...
La préparation physique est aujourd’hui une étape essentielle pour bien démarrer une saison. De plus en plus rigoureuse et sophistiquée, elle implique de plus en plus d’intervenants, kinés ou préparateurs, même si le vieux sage Guy Roux préfère les bonnes vieilles habitudes. « Aujourd’hui, on donne aux joueurs des plans de préparation pendant leurs vacances. Les plus sérieux et les plus riches prennent un préparateur physique personnel pour revenir en forme. Moi, je reprenais les joueurs pratiquement à zéro. Et surtout je les faisais reprendre sept semaines avant le début du championnat. Le 18 juin exactement ! Parce que je suis Gaulliste et je disais : « Appel du 18 juin, on reprend l’entraînement ! » Et je faisais une préparation extrêmement rigoureuse avec 100 km de course d’abord, etc… Maintenant on joue, on va trop vite au ballon. »
Cauchemar à Toulouse
Pour le Toulousain Daniel Congré, « ça ne sert à rien de tricher, on ne peut pas se cacher. » Et d'ailleurs, à Toulouse, personne n’a oublié le jour où Bernard Faure, ancien champion de France de marathon aujourd’hui consultant télé, est venu s’occuper de la préparation physique. C’était en 2005. « On faisait des 200 mètres à bloc, au moins une douzaine d’affilée, sans récupération, et avec une prise de sang au doigt pour mesurer le taux d’acide lactique se rappelle Nicolas Dieuze. Ce n’était que du mental ! ». Idem pour Daniel Congré : « Je revenais de blessure et il me faisait faire des sprints sur un tapis roulant avec une pente de 3 ou 4%. J’avais une ceinture autour de la taille, reliée à une poulie qui tenait un poids d’une vingtaine de kilo et il fallait que je sprinte pendant une quinzaine de secondes… »
Fanni : « A la fraîche, ça fait mal »
A Marseille, Rod Fanni a avoué avoir souffert lors du stage en Bretagne : « Surtout avec les réveils musculaires matinaux, précise le défenseur phocéen. Les courses à la fraîche, ça fait mal. » Une douleur partagé par son coéquipier, Stéphane Mbia : « le réveil à 7h, j'ai du mal. C'est le pire. Mais je m'accroche… »
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