Plus discret mais toujours aussi passionné, l'inclassable Michel Guyot nous détaille à sa façon les bases de la réussite de son club.
Une défense de Ligue 2
« Pas un mec n’aurait pris le pari que le Stade Brestois n’encaisserait pas de buts pendant autant de temps. Qui pouvait croire ça ? Quand Alex Dupont est arrivé, on n’encaissait que des buts « patates » sur coup de pied arrêté. Pas un corner sans qu’on ait la chiasse! »
Une gestion drastique
« Cet été, on m’a proposé des gros noms, mais au niveau salaire on passait de 1 à 3 au niveau de notre grille. Quand on a présenté notre budget prévisionnel à la DNCG, ils m’ont assuré que je ne ferai pas une équipe avec ce montant. Mais nous, on savait où on allait. Finalement, j’ai dérapé de 600 000 euros par rapport à notre budget de 24 millions. »
Une grille de salaire unique
« Corentin Martins a mis en place, en s’inspirant du modèle qu’il a connu à La Corogne en tant que joueur, un système de primes au point et au match joué (…)Tout le monde a retenu la triple prime de Nicollin père et fils la saison dernière dans le vestiaire de Montpellier. Mais à 270 euros la prime, devant la télé, je la quadruple moi !
Une exposition médiatique maîtrisée… (ou presque)
« J’ai pris un peu de recul. Je ne fais plus de déclarations fracassantes car aujourd’hui c’est Alex qui occupe la scène. Avant, j’intervenais sur de conneries parce qu’il fallait masquer les problèmes du club. »
Un club familial
« On ne fait pas un club familial sans contact avec les joueurs. La seule fois où je n’ai pas été dans le vestiaire, c’était après la victoire à Monaco et ça m’a évité de doubler (la prime de victoire). Je suis parti boire un coup avec le Prince ! »
L’entente Martins-Dupont
« C’est la première fois que mon entraîneur bosse en étroite collaboration avec Corentin Martins. Si je reste dix ans à la Présidence, ce sera dix ans avec Corentin. En arrivant, je ne connaissais pas assez les joueurs, j’étais trop dépendant de l’entraîneur, qui lui-même pouvait être sous l’influence d’agents. »
Retrouvez l’intégralité de cet article ainsi qu'une interview de Nolan Roux dans le10Sport.