Les papys de Paris se refont la cerise
La rédaction

Placardisés l'an passé, ou en voie de l'être, les anciens de la maison parisienne expliquent grandement la réussite du club cette saison. Armand, Makelele, Giuly et même Coupet : les papys n'ont pas dit leur dernier mot.

Sylvain Armand, le relaxé

Après le match contre la Roma (1-1), lors du tournoi de Paris le 1er août dernier, Sylvain Armand est accompagné de ses deux petites filles et s'apprête à prendre l'ascenseur pour aller fêter son anniversaire. « Sylvain, est-ce que le coach t'a parlé de ton éventuel replacement dans l'axe ? », interroge le 10 Sport. Après un ricanement, le défenseur répond brièvement. « Heu non... Pas encore en tout cas ». Un mois plus tard, l'ancien nantais sautait Zoumara Camara pour s'associer avec Mamadou Sakho en défense central. « Je retrouve le poste que j'occupais à mes débuts, raconte le nouveau taulier parisien. C'est le coach qui choisit, moi je m'adapte... Mais ça me convient parfaitement. J'ai trouvé des repères et tout se passe bien. » Loin d'être le plus ancien, Armand semblait malgré tout mal barré au début de la saison. Le recrutement de Siaka Tiéné au poste d'arrière-gauche était clairement une indication donnée au joueur, plusieurs fois placé sur la liste des transferts sans qu'aucun club ne se manifeste. S'il tient ce régime jusqu'en juin, la donne sera toute autre.

L'heure de Ludo

A 34 piges, il trouve le temps de faire le zouave dans les « Coups lisses du football », le nouveau programme de Canal+. Mais l'ancien barcelonais ne se contente pas de douteuses prestations de comédien... Non, sur le terrain, il flambe depuis trois mois. A coup de déboulés qui mettent le feu aux défenses adverses, et de dribbles qui rendent toujours fous les arrières-gauche du championnat de France. Une étincelle qui finit toutefois par s'éteindre au bout d'une heure de jeu. « C'est le côté un peu négatif, grimace Jallet. Mais si pendant une heure, il use les défenses, il a le droit de sortir rincer. » Son activité a en tout cas suffit à reléguer Sessegnon sur le banc. Et pour le moment, Antoine Kombouaré n'a aucune raison de changer.

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