Le concept vient du Camp des Loges, la marque a récemment été déposée par Antoine Kombouaré : épuiser ses attaquants pour récupérer le ballon avant de vendanger devant le but.
L'idée n'est pas nouvelle, Brandao en a même fait sa marque de fabrique la saison dernière sous les ordres d'Eric Gerets. Le premier rôle de l'attaquant est de faire le pressing, marquer des buts en deviendrait presque secondaire. Si certains goleadors ont la caisse suffisante pour être efficace sur les deux tableaux, d'autres sont à la peine. Des exemples, des dates, des références ? Guillaume Hoarau, Peguy Luyindula et Ludovic Giuly, samedi soir au Parc des Princes lors de PSG-Nancy. «Offensivement on a eu des situations mais on n'a pas été capables de mettre ce deuxième but. Les attaquants exercent un gros pressing défensif. Cela soulage les défenseurs mais après, il faut avoir les jambes et la lucidité pour faire la différence devant le but.», raconte Antoine Kombouaré dans Le Figaro.
La solution Sammy Traoré L'entraîneur du PSG, qui a aimé le contenu global de ses troupes, poursuit : «C'est décevant. On n'avance pas sur le plan comptable. Les joueurs ont fait beaucoup d'efforts. Dans la manière, les joueurs ont été fantastiques. Je n'ai pas grand-chose à leur reprocher, simplement de ne pas cadrer leurs tirs». Détail important puisque Grégory Coupet postule pour le titre de champion de France. Un bilan qui fait d'autant plus mal que le PSG brillait en début de saison par sa facilité à créer du jeu et marquer des buts (un bon ratio de 13 en 8 matches). La double charge de travail sur le terrain coupe donc les jambes des attaquants parisiens. Que faut-il faire pour rééquilibrer l'attaque-défense ? Allonger les plages de récupération physique, intensifier le travail sans ballon à l'entraînement, procéder à un turn-over plus marqué ? Ou laisser Sammy Traoré aux avant-postes ?