La polémique entre Parisiens et Lyonnais se déplace sur un nouveau terrain.
Les propos paternalistes de Jean-Michel Aulas ont irrité Robin Leproux qui assure ne pas s'être fait «engueuler» par les actionnaires du PSG.
Quand les mots contredisent les actes. Depuis jeudi, chaque acteur s'échine, selon ses dires, à éteindre une polémique aujourd'hui disproportionnée. Mais dans chaque déclaration visant à éteindre l'incendie se cache une étincelle qui ravive les rancoeurs. Reconnaissant avoir été réprimandé par l'arbitre Freddy Fautrel, Jean-Michel Aulas a lâché au détour de ses excuses plusieurs piques à l'encontre de l'organisation parisienne. Mais surtout Robin Leproux se serait fait taper sur les doigts comme un petit garçon par ses actionnaires pour ne pas avoir réagi assez vite.
La réponse de l'intéressé est venue sur RTL où le néo-président parisien affirme qu'il a «passé l'age de se faire engueuler» et regrette le «petit côté bizutage étrange, surtout pour quelqu'un qui a autant d'expérience puisqu'il revendique toujours ses vingt ans réussis dans le football professionnel.» Pour rappel, toutes ces aimables déclarations ont pour origine un but hors-jeu accordé à Bafé Gomis. Une décision regrettable mais tellement courante dans une saison qu'elle ne méritait sans doute pas un tel traitement de la part des différents acteurs incriminés. Samedi, Paris se déplace à Lorient et Lyon reçoit Toulouse. On va enfin pouvoir passer à autre chose.