Leclate totaler a lens
La rédaction

Les murs de la Gaillette ont failli tomber : le RC Lens est en pleine implosion. Jeudi dernier, certains joueurs de l'effectif ont une discussion musclée avec de petits noms d'oiseau à la clé.

Ça fait déjà deux. Depuis le début de la saison, deux accrochages dans les vestiaires sont sortis dans la presse. Le premier concernait l'Olympique de Marseille, où Edouard Cissé avait eu des mots durs avec Gabriel Henze suite à la défaite face au Milan AC en Ligue des Champions. Cette fois, c'est à la Gaillette qu'il faut creuser. La semaine passée, Lens a bouilli, les murs ont vibré. Les sources de conflit, fréquentes depuis le début de saison, se multiplient. Lundi dernier, Jean-Guy Wallemme décide d'organiser des entretiens individuels avec les joueurs-cadres du club pour «discuter yeux dans les yeux».

Chelle ne voulait pas jouer Le lendemain, on assiste à une double interview croisée-musclée Jemâa/Akalé et Maoulida/Kovacevic. Les hommes virils sont de sortie. «Des paroles d'hommes», dédicace Wallemme. Le jeudi, c'est le capitaine Eric Chelle qui s'y met avec son pote Vedran Runje, pas le plus tendre du groupe. Chelle accuse le coup : «C'est vrai, c'était une discussion franche, explique-t-il dans les colonnes de La Voix des Sports. Elle était là pour faire avancer les choses. Même si tout n'est pas toujours facile à entendre, il en allait de l'intérêt collectif». Le collectif, parlons-en puisqu'il a presque oublié quand il fallu mettre son maillot pour affronter Lyon. Selon le quotidien nordiste, il n'aurait pas joué face aux Gones si le président Martel ne l'avait pas convaincu de le faire. Lyon a battu Lens 2 à 0, le serrage de boulons collectif a été inutile. Pour l'instant.