Si Jérémy Morel ne fait pas encore l'unanimité au sein de la formation marseillaise, la latéral gauche offensif a laissé d'excellents souvenirs à Lorient. Et un sacré surnom?
Jérémy Morel n’est pas une grande gueule. A Marseille, il est arrivé sur la pointe des crampons. Pour dresser un portrait du latéral gauche, adressez-vous donc à Lorient, où Jérémy a passé une dizaine d’année. Benjamin Genton, qui l’a côtoyé pendant six saisons, aussi bien dans le vestiaire que sur le terrain, dresse un portrait élogieux…
« Un mec avenant »
« De prime abord, il semble froid, introverti. Il ne se met jamais en avant, ne gueule jamais dans un vestiaire. Mais quand tu perces sa coquille, tu découvres un mec avenant, super intelligent, qui s’intéresse à beaucoup de choses. Tu as un problème dans ta baraque ? Il peut venir te dépanner », explique Benjamin Genton. Et pour les problèmes défensifs, Morel ne peut rien faire ?
« Il a des muscles partout »
Bon, tout n’était pas si rose à Lorient. A force d’enchainer les séances de muscu, Jérémy a hérité d’un drôle de sobriquet. Genton, toujours : « Pour s’embrouiller avec lui, il faut aller loin, mais de toute façon, tu n’en as pas envie. C’est une force de la nature. Il a des muscles partout. Même aux fesses. A Lorient, on l’appelait la bûche ».
Oui, Deschamps devra attendre Noël pour savourer sa nouvelle recrue…