Il y a deux ans, le PSG rêvait de Jimmy Briand et réciproquement. Deux saisons plus tard, le Rennais entrevoit son avenir ailleurs, et le PSG doit revoir ses ambitions, et donc son recrutement, à la baisse.
Il faut croire que l'attachement à un club à ses limites... Il y a deux ans, Jimmy Briand n'avait que trois lettres à la bouche. PSG. « Les gens vont me trouver capricieux, mais ça m’est égal. Je suis quelqu’un de droit. J’ai été poussé à bout » International français, Briand ne pensait qu'à quitter Rennes pour le PSG. Sauf que le club breton ne l'entend pas de cette oreille. Une saison et demie plus tard et une grave blessure au genou, au passage, lui ont visiblement offert le temps de méditer. Le dicton dit qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis, surtout si un club sans lequel on ne se voyait pas exister devient d'un coup moins bling-bling. Il n'y a en tout cas pas besoin de lire entre les lignes pour comprendre que l'avenir du PSG ne sera pas... Briand. « Le PSG m'a toujours fait rêver. C'est mon club de coeur. Mais aujourd'hui, j'ai de hautes ambitions et peut-être que ça ne colle pas avec celles de Paris. » Desmarets, la nouvelle cible Paris, contraint de dire au revoir à ces rêves de grandeur, doit donc même regarder de très loin ses supporters de cœur. Et agiter ses méninges, recruter malin pour pouvoir renforcer un effectif qui, c'est son grand mal de la saison, manque cruellement de profondeur. En ce sens, le club de la capitale pourrait, selon le quotidien sportif portugais O Globo, jeter son dévolu sur un joueur du championnat lusitanien. N'attendez pas un Lucho ou un Lisandro. Yves Desmarets, voilà le nom de cet inconnu qui s'est fait sa place au Vitoria Gumaraes. Celui-ci présente trois avantages. Être français, et même peut être supporter parisien puisqu'avant son exil, Desmarets, évoluait aux Lilas. Deuxième avantage, son positionnement. Milieu gauche, c'est LE profil qui manque au PSG depuis le départ du PSG. Enfin, et surtout, Desmarets est libre. Il ne coutera donc rien au Paris-Saint-Germain. Parfait dans les temps qui courent. Car si le PSG, il y a deux ans, pouvait mettre 9 millions d'euros sur Briand, ce temps est révolu. Paris est donc contraint de passer par la case hard discount.