Le PSG meilleur sans supporters
La rédaction

Le schéma tactique est toujours un 4-4-2 classique mais le PSG a atomisé Sochaux au Parc des Princes. Quel est donc le nouveau secret du club parisien ?

Le PSG a gagné un match mais a marqué beaucoup plus que trois points contre Sochaux. Tout d’abord, les Parisiens ont donné raison aux statistiques. En 31 matches disputés entre les deux équipes dans la ville Lumière, le PSG compte désormais 21 victoires, 7 nuls et 3 défaites. Ensuite, le club parisien a montré que le statut de meilleure défense à l’extérieur du FCS semblait usurpé après lui avoir passé quatre buts !

Et enfin, oui enfin, les hommes d’Antoine Kombouaré ont montré de véritables signes de révolte et d’efficacité attendus depuis la victoire à Toulouse le 20 février dernier (1-0). Quel a donc été l’élément déclencheur ? Le discours musclé de Robin Leproux, l’inquiétude de voir Antoine Kombouaré se décomposer au fil des jours ou bien le fait d’être lâchés par la plupart des groupes de supporters ? Les trois ont joué mais la dernière solution semble prendre le pas sur les deux autres.

Sessegnon très bon, Giuly applaudi Vendredi, Supras Auteuil, Authentiks et Grinta avaient décidé de boycotter le match face aux Lionceaux. Après la cessation d'activité des Lutece Falcos, ça faisait peut-être beaucoup. Résultat : 4 à 1 sur des buts de Hoarau et un hat trick d’Erding devant une équipe sochalienne timorée, semblant même intimidée. Mais par quoi, par qui ? Les supporters étaient à peine 20 000 dans les gradins et avaient même décidé de faire la grève des chants.

Avant la déferlante des attaquants locaux, qui ont débuté la rencontre face au Kop de Boulogne, des sifflets étaient même descendus des tribunes ! La suite a été moins «tendue», la situation favorable au tableau d’affichage aidant évidemment à apaiser la discorde. Mais pas question d’entamer une ola, non. Juste des applaudissements, destinés notamment à Erding, énorme, Sessegnon, excellent sur son côté gauche et… à Giuly, très remuant et remplacé par Kezman à dix minutes de la fin. C’est déjà un début de réconciliation.