Le monde ideal de Kombouare
La rédaction

Tout le monde a vu le PSG peiner pour dominer Toulouse (1-0) en supériorité numérique. Sauf Antoine Kombouaré qui a trouvé que ses hommes avaient réalisé «un grand match». Mais bien sûr?

Je vais bien, tout va bien… Comme son équipe sur le terrain, Antoine Kombouaré se cherche. Après avoir usé du bâton, n’hésitant pas à fustiger publiquement ses joueurs, l’entraîneur parisien verse dans l’excès inverse. Mais à ce point «d’ultra-positivisme», on ne peut même plus parler de Méthode Coué. «Nous avons réalisé un grand match», a-t-il balancé sans sourciller après la victoire du PSG sur Toulouse (1-0).

Oui, le même match où Paris a joué à 11 contre 10 pendant 70 minutes et a quand même trouvé le moyen d’être dominé dans le jeu comme l’illustrent les deux poteaux touchés par le TFC. «On a eu de la réussite, concède-t-il tout de même avant de rectifier. Mais on est allé la chercher

«On savait notre public en attente. Il fallait gagner son soutien et le public a vu qu'on s'est accroché, qu'on s'est battu, et à l'arrivée, il nous a soutenus, poursuit-il. J'ai aimé la solidarité énorme. Beaucoup de joueurs se sont battus, on fait les efforts. C'est la première fois que je vois Giuly se défoncer.» Des mérites individuels sont même distribués. Kombouaré commence donc à les aimer ses «tire-au-flanc».