La démonstration soporifique de l'OM face à Nancy (1-0), samedi soir, n' a pas agacé que les supporters. Didier Deschamps n'a pas aimé et il a bien tenté de le faire savoir à ses joueurs.
Le public marseillais quittant l'enceinte du Vélodrome à cinq minutes du coup de sifflet de final. C'est l'image « choc » de la victoire étriquée de l'OM sur Nancy (1-0). Pas de buts encaissés (pour la troisième fois de la saison) mais pas de jeu pour autant. Une situation qui n'a pas plu aux supporters tout comme à Didier Deschamps. Ce matin, L'Équipe rapporte que le technicien marseillais était particulièrement agacé par la prestation de son équipe à la mi-temps de la rencontre face aux Lorrains. L'entraîneur olympien a conclu son discours d'un « Même moi, je pourrais jouer ! ». Un joli speach qui n'a vraisemblablement pas eu l'effet escompté à la vue de la deuxième mi-temps moribonde de l'OM.
Un discours de façade ?
L'intimité du vestiaire. La fin d'une omerta ou transparence évidente ? Depuis l'affaire Anelka de Knysna, le « scoop » du journaliste sportif franchit le mur des vestiaires. Des révélations qui ont a au moins le mérite d'analyser les discours de façade des entraîneurs de Ligue 1 en conférence d'après-match. À la fin de la rencontre, la Desch sortait un discours bien plus polissé : « C'est bien. On était dans l'obligation de gagner ce match. On l'a fait, même si ce fut sur le plus petit des scores. Par rapport à notre début de championnat, il était important de remporter cette rencontre ». Sur le champ médiatique, la Desch pourrait également rechausser les crampons et distribuer quelques tacles pour réveiller ses joueurs avant les échéances délicates à venir en Ligue des champions comme en championnat.