Le bus et Brandao cibles des supporters girondins
La rédaction

On sait la ferveur autour du club marseillais. Mais le club le plus populaire de France est aussi très mal aimé. On en a eu la preuve hier soir à Bordeaux...

Que se passe-t-il avec l'OM? En France, le club méditerranéen fait l'objet des passions les plus extrêmes. On le sait, la ferveur populaire qui entoure l'OM dépasse largement les frontières provençales. D'ailleurs, une forte colonie de supporters marseillais (sans doute la deuxième la plus importante ) se trouve en Ile de France!

L'OM possède le plus grand nombre de supporters, le plus d'abonnés, le plus d'amis sur facebook (560 000), une réussite commerciale, une large couverture médiatique... Bref, Marseille est numéro 1 partout et même au classement depuis son titre de champion de France l'année dernière.

Sauf qu'il existe une frange tout aussi radicale en face. Ceux qu'on appelle les anti-marseillais. Souvent des supporters adverses qui en ont marre de l'importance accordée aux olympiens.

Brandao victime de jets de projectiles

Hier, la bêtise humaine était grande, anti-marseillaise ou pas. Le bus de l'OM à son arrivée a été la cible de projectiles émanant de supporters bordelais. Une vitre du bus a été "endommagée" par un projectile qui pourrait être une bouteille en verre. Heureusement, personne dans le bus n'a été blessé. Des scènes qu'on avait pas vu en France depuis longtemps et qui rappellent des souvenirs proches de ce qui s'était passé lors de la qualification au Mondial 2010 où le bus algérien avait été caillassé par des supporters égyptiens. Inacceptable, ce genre de gestes n'ont rien à faire dans le football.

Pire encore, lors de sa sortie, Brandao s'en est allé sur le bord du terrain pour rejoindre le banc. Une centaine de mètres pendant lesquelles Brandao aurait été attaqué par des jets de projectiles en tout genre dont des bouteilles en plastique. Incompréhensible. Le joueur marseillais n'est pas réputé provocateur. Que s'est -il passé dans la tête de ces supporters bordelais? Haine, jalousie, ras le bol? Pas d'explication pour l'heure mais notre championnat en a assez eu avec certaines franges radicales de supporters pour que cela ne rejaillise aujourd'hui.