Le latéral espagnol de l'OM peine à s'imposer en Ligue 1. Mais il dispose de circonstances atténuantes.
A l'image des courageux qui s'évertuent à vouloir prononcer son nom – César Azpicue... Azpiluet... Azpilicueta ! - les débuts du latéral droit à l'OM sont des plus laborieux. Appliquée et volontaire, la recrue espagnole s'est plutôt faite remarquer pour ses moments d'absences et ses erreurs de marquage. Des bévues qui ont déjà couté au moins six points à l'OM, avec notamment un récital lors de la deuxième journée de Ligue 1, à Valenciennes (défaite 3-2). Son bourreau du soir s'appelait Gaël Danic. Un avatar de Mezut Özil, mais sans talent. C'est dire la difficulté d'adaptation de ce pauvre Azpi...
C'est quand les vacances ?
Ce César là ne vient pas de France mais de Navarre. De Pampelune, plus précisément. C'est dans le club de sa ville natale – le CA Osasuna - que l'Espagnol a pris son envol en 2006. Depuis: 108 matchs de Liga à son actif et une convocation dans la liste des 30 mondialistes de la Roja, en mai dernier. Après une saison pleine avec Osasuna (33 matchs), Azpi n'a pas chômé pour entretenir le rêve – brisé ensuite par Del Bosque - d'une participation à une Coupe du monde. Une dépense d'énergie qu'il semble payer aujourd'hui. « Azpi a démarré très jeune mais c'est quelqu'un qui joue énormément dans une saison, explique Roberto Arrocha, journaliste pour ABC Seville. Il est arrivé en France très fatigué et à certainement dû accuser le coup ».
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