Ce soir, les Verts étaient offensivement trop timorés pour ramener quelque chose du Parc. Et pour ne rien arranger, les arbitres ont filé un petit coup de main aux Parisiens.
Les saisons se suivent et se ressemblent. C’est du moins ce que risque de se dire Christophe Galtier ce soir, après la 35e journée de championnat. Petit retour en arrière. C’était l’année dernière, au soir du 38e et dernier acte, après un match nul arraché par les Parisiens dans les arrêts de jeu (1-1). Et l’entraîneur stéphanois n’était déjà pas content : « Le penalty ? Je n’ai pas revu les images. Mais si la commission d’éthique veut me convoquer, je lui signale que je suis en vacances pour quatre semaines. Dans le doute, on s’abstient, surtout quand on connaît les enjeux. M. Kalt a failli. Quand un arbitre fait des erreurs, ça a des incidences importantes. Demandez à mes dirigeants les conséquences que ça a sur le plan financier. C’est une perte de 2 millions d’euros ».
Des Verts inoffensifs
Avant de se déplacer sur la pelouse du Parc, Galtier, forcément, s’en est rappelé. Surtout à la 19e minute. Ménez s’échappe sur le côté, frappe, puis est déséquilibré par Marchal. Monsieur Ennjimi désigne le point de penalty. Nenê exécute Ruffier. Sainté se retrouve à courir après le score, et ne trouve pas la solution face à des joueurs de la capitale bien organisés. Les Verts s’inclinent (2-0), et perdent ainsi de précieux point dans l’optique de l’Europe.
On attend impatiemment la réaction de Galtier.