Rejoint sur le fil par l'AS Monaco, le PSG a laissé échappé deux points précieux suite à un relâchement coupable. L'objet de la discorde ? L'égalisation monégasque alors que Sessegnon était resté à terre, a priori blessé.
On avait quitté parisiens et monégasques finalement dos à dos hier au terme d'une passionnante rencontre de Ligue 1. Mais ce qu'on ne savait pas c'est qu'après le coup de sifflet final, une altercation a eu lieu entre Antoine Kombouaré et Guy Lacombe. Hors de lui après l'égalisation monégasque alors que Stéphane Sessegnon était resté à terre, le coach parisien est allé dire au technicien monégasque ce qu'il en pensait. Devant les caméras de Canal +, Guy Lacombe lui a alors répondu "Il (Sessegnon) n'arrête pas de simuler aussi !" Ce à quoi l'entraineur parisien lui a rétorqué "Et toi, tu n'arrêtes pas de pleurer !". Rapidement séparés par le chemin des vestiaires, l'altercation entre les deux hommes n'est pas allé plus loin mais la polémique s'est poursuivie par médias interposés. Sur les ondes de RMC, Guy Lacombe a enfoncé le clou, expliquant que "(ses) joueurs ont senti que Stéphane Sessegnon simulait. Ils ont continué à jouer comme le demande le corps arbitral. Je comprend que les Parisiens soient en colère mais il y en a marre des simulations".
Kombouaré déçu mais lucide
La pression retombée, Kombouaré s'est lui montré beau joueur. S'il n'a pas manqué d'adresser une dernière pique à son adversaire du soir : « Lui jouait sa tête sur ce match. On n’est pas toujours fair-play dans ces cas-là. », il s'est en revanche montré lucide quant à la naïveté affichée par ses joueurs. "Stéphane Sessegnon prend un coup, il est au sol, et l'arbitre décide de laisser continuer le jeu. C'est le seul qui décide, le but est valable." Comme tous les observateurs, il a stigmatisé le manque de concentration et d'agressivité de son équipe sur l'action de l'égalisation monégasque. Et s'il le comprend, il le regrette profondément : "On attendait tous qu'il siffle, parce qu'on est diminué avec un joueur en moins, mais on aurait pu dégager en touche, aussi. Tant que l'arbitre n'a pas sifflé, il faut se battre, assurer les marquages, jouer jusqu'au bout. On est frustrés parce qu'on attend de l'arbitre qu'il siffle, mais il a pris la bonne décision puisque Stéphane n'est pas blessé." Après cette nouvelle occasion ratée de prendre les commandes du championnat, les parisiens peuvent au moins se réjouir de savoir quels points travailler pour franchir un nouveau pallier. Cela passe notamment par un meilleur parcours au Parc des Princes où les hommes de Kombouaré ont deja perdu 12 points cette saison.