Vincent Labrune continue d'évoquer l'OM. Le nouveau président olympien est notamment revenu sur les objectifs du club pour la saison à venir.
Dans l’interview qu’il a accordée à La Provence, Vincent Labrune est revenu sur les objectifs de l’OM pour la saison prochaine. A écouter les propos du nouveau président olympien, l’OM ne fera pas bonne figure en Ligue des champions. Pour la première fois, le nouvel homme fort de l’OM revient également sur ses relations avec Pape Diouf.
Les ambitions de l'OM « Par rapport à l'effectif qu'on a, on a l'ambition d'être champion. Avec le recrutement qu'on va faire, en étant malins et en arrêtant de surpayer tous nos achats, je pense qu'on va faire venir quelques joueurs pour renforcer l'équipe. Partant de là, vu que l'an dernier on n'a pas fini si loin que ça, oui on jouera le titre. »
La Ligue des champions « Dire qu'on a l'ambition de gagner la Ligue des champions, c'est ne rien connaître aux réalités du football de haut niveau. Le foot pro n'est qu'une question d'argent. Les plus gros budgets gagnent. (…) La Ligue des champions ne peut donc pas être une priorité, ce serait une hérésie économique. A l'inverse, quand vous dites que vous jouez le titre, que vous avez le 1er ou le 2e budget du championnat de France, qui est aussi le 12e ou le 13e d'Europe, eh bien mécaniquement, vous avez une équipe pour aller en 8ème de finale. Mais cela ne peut pas être un objectif, c'est une évidence ! Depuis dix ans, le champion de France a toujours été en 8es de la Ligue des champions. Au-delà, c'est du bonus. Mais la priorité, c'est de faire une équipe compétitive pour jouer le titre national. Elle sera quand même théoriquement compétitive pour la phase de poule. Je n'ai pas de garantie, c'est juste de la logique.»
Ses relations avec Pape Diouf « Pape a eu médiatiquement des différents avec moi ; moi, je n'ai jamais dit un mot. Il a fait du bon boulot et ça personne ne le remet en cause ; il a aussi eu des divergences d'opinion et de stratégie avec Robert, au point qu'il doive quitter la société, ça c'est clair. (…) Pape, dans mon esprit, il n'était pas question qu'il parte... jusqu'à ce qu'il franchisse une limite qui n'était plus acceptable ».