Après Marc et Sophie, Nico et Luis, place à... Greg et David ! Voisins et amis depuis leur passage respectif à Sedan (2006), les deux Valenciennois, Grégory Pujol et David Ducourtioux, se prêtent au jeu du portrait croisé. Avec humour et simplicité.
Son plus gros défaut ?
David Ducourtioux : Tu peux y aller j’en ai plein. Grégory Pujol : (Soupir) Pas beaucoup en fait. D.D : Si, je suis ronchon, je suis têtu. G.P : Ouais, c’est vrai que tu as mauvais caractère. Par exemple au tennis-ballon, si il y a un truc qui ne va pas, il bougonne et il frappe dans le ballon. Parfois ça me casse vraiment les couilles ! (sourire) D.D : Je suis chiant hein ? Pour Greg , je vais dire la générosité. Il ne pense pas assez à lui sur le terrain. La plupart des attaquants jouent pour marquer des buts. Lui, il joue d’abord pour que l’équipe gagne. Il faudrait qu’il soit plus tueur. Mais c’est ce que j’aime aussi chez lui. Ah oui sinon j’en ai un autre ! C’est une huître le Grégos ! (rires) G.P : Je suis dans ma grotte des fois (sourire) D.D : Son surnom, c’est l’huître ! Il faut aller le chercher pour lui faire sortir les trucs. Et au pied-de-biche ! (rires) Mais l’autre jour ça a bien fonctionné. Il a marqué. G.P : J’hiberne et au bout d’un moment j’émerge. (sourire)
Son juron favori ?
D.D : Ca fait chier. G.P : Lui, c’est : « Oh la vache ! » D.D : Ah c’est du lourd ! (rires) Ca c’est quand je suis très énervé ! Sinon, je peux aussi lâcher des « zut », « flûte », « oh, mince », « saperlipopette » (rires)
Son plus beau raté avec VA ?
G.P : Pour David, il n’y en a pas. Il est régulier. D.D : Régulier dans la merde ! (rires) C’est dur d’en sortir finalement. G.P : Ouais, il est polyvalent, constant, c’est ça. Il vaut mieux un joueur comme ça qu’un intermittent. D. D : Tu es en train de dire que je suis régulièrement nul ? G. P : Non ! On peut toujours compter sur lui. Il répond toujours présent. Mais une bonne boulette... Je ne vois pas. D.D : Pour Greg... G.P : Il y en a un paquet ! D.D : Il y a le penalty raté contre Brest qui m’a cassé les couilles mais ce n’était pas contre toi. G.P : Je me déchire quand même ! Sinon à Lorient en Coupe de France avec Sedan. J’arrive lancé à la réception d’un centre, je suis à trois mètres du but et j’arrive à la mettre au-dessus !
Le geste technique qu’il a toujours rêver de faire mais qu’il ne réussira jamais ?
D.D : Le ciseau ! (rires) De temps en temps en match, il y en a un qui part mais...(rires) Comme contre Caen, il en fait un mais Mamad (Samassa) touche la balle avant, donc il fait un gros ciseau dans le vent ! (rires) G.P : J’ai toujours rêvé d’en marquer un. J’en marquais quand j’étais petit mais dès que je suis passé au niveau au-dessus... plus rien. (sourire) Pour David, c’est le lob ! A l’entraînement, il en met mais en match... D.D : Ou prendre quelqu’un de vitesse aussi ! (rires) G.P : Qu’est-ce que je devrais dire. C’est pour ça que je ne dribble jamais ! Je ne suis pas capable de passer.
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