Avec Javier Pastore et Salvatore Sirigu, Christophe Jallet est l'un des seuls joueurs parisiens à avoir accepté d'analyser à chaud le coup d'arrêt du PSG, battu 3-2 sur la pelouse de Sochaux.
Christophe, quelle analyse faite-vous de cette défaite à Sochaux (2-3) ?
Christophe Jallet : On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes si on repart d'ici les poches vides. On n'est pas bien rentré dans le match c'est vrai on a fait une mauvaise entame. Malgré tout presque contre le cours du jeu on a réussi à ouvrir le score. Il y a eu beaucoup de déchets techniques. On a eu du mal à enchaîner, à garder le ballon. Ça leur a donné confiance. Et après l'égalisation ils ont continué à nous presser haut, et ont réussi à nous empêcher de jouer.
C'est le froid, c'est la fatigue qui vous ont empêché de vous exprimer totalement ?
Non, le froid on a l'habitude. On a eu beaucoup trop de déchets ce soir tant défensivement qu'offensivement pour prétendre à mieux. Sochaux a réalisé une très grosse performance ce soir et a mérité ses trois points.
Cela ne remet rien en cause dans votre feuille de route, mais cela fait un peu tache dans le bilan...
Oui c'est vrai. Ce sont toujours des matches que l'on aime gagner surtout à l'extérieur et quand les poursuivants se sont imposés. On aurait aimé leur montrer que ce soir on était toujours présents. Malheureusement ce soir ça n'a pas été le cas. Mais cela ne remet rien en cause du tout. Cela faisait depuis le mois de novembre que l'on était invaincus. À nous de refaire la même série à partir de dimanche face à Marseille.
Que s'est-il dit dans le vestiaire après le match ?
Rien de spécial. Juste que l'on était passés à côté et qu'il ne fallait pas que l'on perde la confiance que l'on avait emmagasinée ces derniers temps. Qu'il fallait que l'on se remette au travail dès mardi à l'entraînement pour aborder le match de Marseille dans les meilleures conditions.
À Sochaux, Olivier Schwob