Insultes OL : les excuses pathétiques dAulas
La rédaction

Invité de RMC en compagnie de Bernard Caïazzo, Jean-Michel Aulas a tenu à commenter l’affaire du chant insultant des Lyonnais à l’attention des Stéphanois. Le président de l’OL n’a pas convaincu.

Le « duel » était attendu depuis lundi : Jean-Michel Aulas contre Bernard Caïazzo. C’est RMC qui a décroché la timbale pour mettre les deux présidents rivaux face à face. C’est d’abord le patron de Saint-Etienne qui s’est exprimé avant de laisser la parole à son confrère rhodanien. Extraits :

Bernard Caïazzo : « J’avais autre chose à faire que de m’occuper de ça. On s’est senti insulté par des joueurs professionnels, salariés d’un club. C’est assez lamentable. Je pensais que les joueurs avaient une déontologie différente. Comme en Afrique du Sud, il y a une dérive globale de joueurs professionnels. Les gens de Saint-Étienne se sentent terriblement insultés. Quand il s’agit de supporters, on ne peut rien faire, ce ne sont pas des salariés. Mais là… Une réparation ? Moi, je ne veux rien. Ce sont les gens qui sont dans les instances du football qui seront là pour prendre les bonnes décisions ». 

Jean-Michel Aulas : « Je suis surpris de l’emphase qui est mise sur cet incident. Beaucoup de journalistes m’ont appelé. Ça a créé un buzz sur Twitter, ça a été allumé avec la volonté d’en découdre. Et cela est parti de quoi ? C’est une reprise d’un couplet d’un chant qui est entonné à tous les matchs. Si on doit faire des vagues à chaque fois que des gens insultent, il est évident que ces choses vont se développer. Et le couplet du chant en question, c’est quoi finalement ? ‘Saint-Etienne est un pays de bâtards’. Moi, j’ai pris mon dictionnaire, Le Petit Larousse, pour trouver la définition : ‘un bâtard, c’est un enfant issu d’un couple de personnes non mariés’. Ce n’est pas une insulte. Si les joueurs sont allés au-delà, on s’en excuse. Mais là… c’est une joie excessive, sans volonté de nuire. Chez nous, il y a une volonté d’être proche de Sainté, on souhaite qu’il se qualifie pour la Coupe d’Europe mais, ici, je vois que Caïazzo s’érige en tant que grand défenseur de l’éthique. Tant mieux. Moi, je ne peux pas faire plus, je ne vais pas me mettre à genoux ».