L'attaquant islandais, non content d'être un fantôme à Monaco, doit signer cette semaine dans un club anglais, Tottenham ou West Ham. C'est l'ASM qui doit être contente. Quoique.
Double rendez-vous De l’aveu de ses coéquipiers croisés dans le passé, Eidur Gudjohnsen était un mec bien. Classe, digne et même grand joueur. Six mois après son arrivée en France, permettez-nous d’en douter. Passons sur ses performances sportives médiocres (aucun but en 9 matches de Ligue 1). «Iceman», qui a encore un an de contrat à Monaco, prépare son départ par la petite porte. La boucle sera alors bouclée. Lundi, Gudjohnsen a ainsi pris l’avion de Monaco direction Stansted, un des aéroports de Londres. Objectif ? Rencontrer les dirigeants de West Ham et passer la visite médicale, selon le Daily Mirror. Sauf qu’à ce même aéroport ont également été aperçus Harry Redknapp et Daniel Levy, respectivement manager et président de Tottenham ! Entre les Toffees et les Hammers, le cœur du joueur de 31 ans balance.
Manque de classe
Entre un club qui se joue la relégation (West Ham) et un autre qui est actuellement 4e de Premier League (Tottenham), le choix est pourtant vite fait. Mais Gudjohnsen veut clairement faire monter les enchères pour un départ en juin prochain, et c’est pour ça qu’il privilégie l'option d'un prêt. De plus, le manque de challenge sportif proposé par West Ham est compensé par le fait de retrouver deux anciens copains à lui : Steve Clark et Gianfranco Zola. Ces deux-là ont probablement facilité sa visite médicale au sein du club anglais. C’est vrai, pourquoi faire perdre du temps au staff médical de Tottenham quand on peut être aidé par des bons potes ? Le manque de classe de Gudjohnsen ne s’arrête pas là puisque son agent a longuement parlé à Redknapp. Ce dernier révèle un détail croustillant : «C’est un bon footballeur puisqu’il peut jouer à différents postes. Ce serait une bonne affaire, en prêt. Je ne m’occupe pas de cet aspect mais quelqu’un m’a dit que Monaco prendrait en charge une partie de son salaire. Ce serait alors une très, très bonne affaire». Pas pour l’ASM, qui doit déjà amortir un salaire net estimé à 2,5 millions d’euros net par an.