L'offensive ! C'était la formule choisie par Claude Puel pour le déplacement de Lyon à Montpellier. Étonnant pour le coach des Gones connu pour sa frilosité. Une tactique qui a payé !
Les Lyonnais étaient venus chercher les 3 points La Mosson. Grâce à un doublé de Lisandro, les Gones ont tenu leur promesse en l'emportant face à Montpellier (1-2). Claude Puel a surtout trouvé la bonne formule offensive avec un duo d'attaque Gomis/Lisandro.
Lisandro
Défensivement et offensivement toujours présent, Lisandro Lopez a réussi à tourner tout autour du grand Bafé Gomis, surtout en première mi-temps. Bye bye « Lisandro l'obèse », nous saluons le retour de l'affuté Monsieur Lopez. Buteur du soir, l'Argentin n'a pas compté les kilomètres à La Mosson et a inscrit un joli doublé. Pourtant, toute la semaine Claude Puel a eu le droit à des questions persistantes des journalistes sur les performances et le mouvement d'humeur de l'Argentin lors de sa sortie face au PSG, le week-end dernier. « Ce qui se passe des fois dans la tête de Licha... Il aura sûrement d'autres sorties comme celle-là. Il faut l'accepter, c'est un joueur caractériel, qui aime gagner », a répondu le technicien des Gones. A croire que Puel avait raison. Ce samedi, sur la pelouse de La Mosson, aucun écart de conduite à signaler du côté de l'Argentin. Lisandro est même venu calmer Puel sur le banc de touche en première mi-temps alors que ce dernier commençait à s'en prendre à l'arbitre de la rencontre.
Gomis
« Je suis un diesel ! ». Tu m'étonnes mon grand Bafé. L'international français l'assurait il y a quelques semaines : « Avec la répétition des matches, automatiquement, je vais retrouver du rythme et je me sentirai mieux ». Si de nombreux supporters lyonnais restaient sceptiques suite à ces déclarations, le désormais meilleur buteur des Gones en Ligue 1 (cinq buts) prouve qu'il se connaît mieux que personne. Le renouveau de l'ancien buteur des Verts s'est même concrétisé par des applaudissements de Gerland face au PSG... et la fin provisoire des sifflets. Résultat, Gomis paraît plus libéré et devient (presque) aussi indispensable que Lisandro. Voilà pourquoi Cloclo Puel a osé tenté la formule "offensive" à La Mosson... pour finir par danser au coup de sifflet.