Gignac nest il bon quen joker
La rédaction

Remplaçant à Lens, André-Pierre Gignac a joué une demi-heure et a été excellent. Et si la meilleure place d'APG était finalement sur le banc de touche ?

Le titre de champion de France de l'OM la saison dernière tient à plusieurs paramètres. L'un d'entre eux réside dans l'excellente forme de Charles Kaboré, très utile à Didier Deschamps dans la dernière ligne droite. Cette année, il semblerait que le costume de l'homme utile ait été enfilé par Benoît Cheyrou, qui monte en puissance ces dernières semaines. Deschamps l'a bien compris et lui donne du temps de jeu. L'entraîneur de l'OM aurait peut-être bien voulu que l'homme providentiel se nomme André-Pierre Gignac mais ce dernier s'est fait chiper sa place de titulaire par Loïc Rémy (en pointe) et André Ayew (à gauche). Puisque Mathieu Valbuena est incontournable à droite (malgré son match discret à Lens), APG doit donc cirer le banc.

Dans un rôle d'«impact-player»
A Lens, il était remplaçant et a fait une excellente entrée en jeu à gauche en étant, notamment, à l'origine du seul but du match. Et si, finalement, ce rôle «d'impact-player», cher aux rugbymen, était taillé pour Gignac ? Évidemment, ça fait cher le transfert pour un simple remplaçant de luxe. Mais tant qu'il ne retrouvera pas la forme et qu'il sera barré par Rémy (volontaire et souvent dans le sens du jeu à Bollaert) et Ayew (discret mais tellement atypique), il est plus un boulet qu'autre chose dans le onze de Deschamps. Son poids, sa puissance et la crainte qu'il inspire apporteraient un piment certain quand les organismes adverses fatiguent... Reste la solution de le flanquer à droite puisque Valbuena n'est pas encore revenu lui non plus à son meilleur niveau. Mais Deschamps a-t-il vraiment le temps de se livrer à des expérimentations à neuf journées de la fin de la saison ?