FC Nantes - Kita : « C’est en train de changer »
La rédaction

Le FC Nantes a retrouvé les joutes de la Ligue 1. Avec la ferme attention de ne pas revivre une relégation à l’issue de la saison.

Au moment d’entamer la 9ème journée de Ligue1 face à Evian TG, le FC Nantes, promu cette saison pointe à la 6ème place et semble plutôt serein en championnat. Pourtant, le club ne veut pas viser autre chose que le maintien cette année. Il veut se stabiliser avant de penser à autre chose.

AVEC PRUDENCE

WaldemarKita est un homme heureux. Toutefois, après un passage douloureux et plein de tensions au sein du club canari, le président nantais d’origine polonaise reste prudent. « Si nous sommes là, c’est parce que nous avons beaucoup travaillé depuis plusieurs années. Quand je suis arrivé, je ne me suis pas assez penché sur les fondations. On est allé trop vite. Aujourd’hui, il ne faut pas citer un joueur plus qu’un autre. C’est tout un groupe de travail à qui il faut rendre hommage : aux joueurs, au staff technique, au staff médical, aux éducateurs du Centre de Formation et aux administratifs. Construire, ça prend du temps et ça demande beaucoup de travail. On est en train de monter les escaliers tout doucement », a-t-il expliqué dans L’Equipe.

LE CHANGEMENT C’EST MAINTENANT

Le FC Nantes a gagné son dernier titre de champion en 2000. Depuis, le club a traversé une période noire. Après la relégation en 2007, le club a fait l’ascenseur sans arriver à se maintenir. Un passage difficile que le club et le président n’oublient pas. « Il y aura des moments difficiles, mais c’est là que nous verrons notre solidarité. En début de saison, toutes les statistiques disaient que nous serions dans les trois derniers. J'étais le seul à dire : "vous allez voir, on fera une bonne saison". La presse, vous nous aviez déjà éliminés… Aujourd’hui, c’est en train de changer. Soit c’est moi qui me suis montré très optimiste et qui ai beaucoup de chance. Soit c’est vous qui ne connaissez pas très bien notre groupe. Malgré tout, que l’on parle trop de nous, cela m'effraie un peu. Vous pouvez nous monter très haut, mais aussi nous descendre très bas. »

Articles liés