Samba Diakité n’est pas encore à Lyon même si des discussions auront lieu aujourd’hui encore. Le joueur va disputer la CAN et, du coup, les Gones hésitent.
Comme nous le révélions le 12 janvier dernier, le milieu de terrain de Nancy, Samba Diakité est l’une des priorités de l’OL pour ce mercato d’hiver. Pour autant, rien n’est encore finalisé. Si les deux clubs sont tombés d’accord sur le principe d’un prêt payant avec option d’achat obligatoire en cas de qualification de l’OL pour une coupe d’Europe, l’accord n’est pas encore scellé avec le joueur. Si les Gones ont avancé sur ce dossier, c’est que certains intermédiaires avaient garanti que le joueur ne participerait pas à la CAN en cas de transfert. Mais cette condition ne sera pas remplie. Diakité est avec les Aigles du Mali sous les ordres du sélectionneur Alain Giresse.
L’Etat malien intervient Le joueur a fait part de son désir de quitter la sélection et s’est attiré les foudres de ses dirigeants. D’après nos informations, le président de la Fédération serait même intervenu dans ce dossier tout comme les plus hautes autorités de l’Etat. Du coup impossible d’imaginer le joueur quitter ses partenaires alors que le Mali débute la compétition mardi prochain contre la Guinée. Autre souci pour les dirigeants lyonnais : différents agents tenteraient d’intervenir dans ce dossier et tiendraient des discours différents. La question est donc de savoir si Lyon va vouloir finaliser ce dossier malgré la participation du joueur à la compétition.
Un autre club français intéressé « Si le Mali ne passe pas les poules, le joueur sera de retour au tout début du mois de février, ça reste donc jouable » nous a déclaré un proche du dossier. Les dirigeants de Nancy tentent de joindre le joueur depuis plusieurs jours mais Samba Diakité ne donne plus de signe de vie et la colère monte du côté de ses employeurs. D’après nos informations, le président de Nancy, Jacques Rousselot et son homologue lyonnais, Jean-Michel Aulas, ont prévu de se parler ce samedi pour faire le point sur la situation. En cas d’échec des discussions, les dirigeants de Nancy auraient été approchés au cours des dernières heures par un autre club français.