A trente-six ans, Benjamin Nivet va disputer sa première demi-finale de Coupe de France, ce mardi contre Bordeaux. Il se livre dans les colonnes de L’Equipe.
Avec 276 matchs en Ligue 1, Benjamin Nivet est une figure du championnat. Le meneur de jeu de l’ESTAC a toutefois rarement joué le haut du tableau. «Une carrière, on ne peut pas la refaire, alors il faut être fier de ce qu’on a fait. Je suis fier d’avoir joué autant de matchs (276 matchs en L1). C’est vrai que ma carrière s’est souvent faite dans des clubs qui ont lutté. Mais j’ai eu ce que je méritais. Ce n’est pas évident de me dire que je méritais mieux » , explique-t-il dans les colonnes de L’Equipe.
« Avec Jean-Marc Furlan, je prends du plaisir »
Nivet souligne qu’il est parfaitement dans son élément dans l’Aube, sous les ordres de Jean-Marc Furlan. « Ici, avec Jean-Marc Furlan, je prends du plaisir. Je suis vraiment en phase avec sa philosophie de jeu. Lui, il adore le fait d’avoir un numéro 10, un poste qui s’est perdu. Et je me dis que c’est peut-être ça qui m’a freiné dans ma carrière. Je me rends compte, aujourd’hui, que je suis un vrai numéro 10 » , ajoute-t-il.