Le premier a construit le Marseille champion de France en titre. Le second a été un éphémère, mais marquant, président du PSG. Dans l'enceinte de l'IEJ, à Paris, Pape Diouf et Charles Villeneuve se sont livrés sans concession.
PSG – OM : le match des supporters
Pape Diouf : J'ai regretté le non déplacement des supporters marseillais lors du match aller. C'est la faute de la Ligue qui a pris une décision unilatérale. C'est une décision davantage politique que logique. Surtout que depuis plusieurs années, ce ne sont pas les supporters de l'OM qui posent problème. Lorsqu'Alain Cayzac est arrivé à la tête du PSG, il y a eu un travail de pacification. On a dépassionné le Clasico tout en gardant la rivalité. PSG-OM ne doit plus être souillé par des débordements.
Charles Villeneuve : La police est assez responsable de qui s'est passé à Paris avec les supporters. Ils savaient qui étaient les agitateurs, notamment dans la tribune Boulogne. Mais c'étaient aussi leurs indicateurs d'extrême-droite politique. La police s'en servait et laissait faire.
Un come-back à la tête du club ?
C.V : J'ai une relation particulière avec Arsène Wenger. C'est moi qui l'ai fait venir à TF1. Je voulais hausser le niveau des commentaires à l'époque. Quand j'étais au PSG, oui, je voulais le faire venir. Mais pour ça, il fallait qu'on change d'actionnaire. Lorsqu'il a renouvelé son contrat avec Arsenal, Arsène a inclut une clause de sortie à la fin de chaque saison. S'il ne gagne aucun titre dans les 18 mois qui viennent... il partira. Je suis aux aguets. C'est une ambition très vive que j'ai encore en moi.
P.D : En me rasant le matin, je ne pense pas à revenir à l'OM... mais on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve.
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