On attendait Ibrahimovic, Beckham ou Pastore mais c’est un autre joueur parisien qui a éclaboussé le Clasico de son talent. Ezequiel Lavezzi a été l’auteur d’une grosse prestation et a impressionné les observateurs, notamment Eric Di Meco. « Il m’a impressionné, a avoué le consultant RMC Sport. Ça a été des coups de boutoir pendant tout le match. C’est lui qui a mis le feu en début de rencontre et il a continué sur ce rythme jusqu’au bout. »
Seul au milieu de l’apathie
L’Argentin a montré pourquoi sa place de titulaire indispensable n’était pas usurpée. Percutant, disponible, constamment en train de faire des appels, El Pocho a fait très mal à l’OM. Mais là où Di Meco a été surpris, c’est en voyant le contraste entre l’ex-joueur de Naples et ses coéquipiers. « Ça dénotait à côté de ses partenaires qui étaient au ralenti. Lui était toujours à fond. Au stade, ça faisait une drôle d’impression », constate le champion d’Europe 93 avec l’OM et commentateur pour beIN Sport cette saison. Une attitude de battant, une grinta argentine, qui était à l’opposé de l’apathie constatée de son compère de l’axe, Ibrahimovic.