L'influence de Jean-Pierre Bernès, ses relations avec José Anigo, le départ de Mamadou Niang'Dans un long entretien accordé à La Provence, Didier Deschamps fait le point sur la situation compliquée de l'OM. L’influence de Jean-Pierre Bernès : «Quand on l’attaque, c’est comme si on m’attaquait. C’est mon agent et mon ami. A aucun moment, il y a eu des interférences ou du business organisé. Jean-Pierre n’intervient jamais pour un quelconque intérêt. On discute tous les deux, mais il ne le fait jamais à l’encontre du club et pour compliquer les dossiers».
Ses relations avec José Anigo : «José était là avant moi; il sera là après moi. Ça, c’est clair. Tous les deux, on a une relation professionnelle et concrète. On n’est pas obligés d’être amis. On peut avoir des divergences de vue, ça existe, mais on est chance dans notre rôle. Moi, je n’outrepasse pas le mien. J’ai toujours respecté l’organigramme».
Le départ de Mamadou Niang : «Je peux comprendre la position de Mamad’. C'est vrai, on aurait pu anticiper, mais pas comme ça c'est passé, c'est-à-dire la veille de la reprise du championnat. C'est un joueur à part, même s'il n'a pas été efficace lors des deux derniers matches. Mais là, il s'agissait de son cousin !»