Déjà oublié par la FFF pour la succession de Raymond Domenech, Didier Deschamps l'a également été par ses pairs qui lui ont préféré Jean Fernandez comme meilleur entraîneur de Ligue 1.
«Ce serait formidable de le prolonger d'un ou deux ans. Il est évident que si nous pouvions nous attacher davantage les services de ce garçon, ce serait un petit plus que j'aurais essayé d'apporter au club.» Que Didier Deschamps relise les propos de Jean-Claude Dassier, dans La Provence, car ils témoignent de la seule marque de reconnaissance qui lui a été accordée dimanche.
Cérémonie un peu convenue, les Trophées UNFP distribuent les bons points à partir des votes des joueurs et entraîneurs de Ligue 1 et Ligue 2. Les surprises y sont rares. Mais les entraîneurs semblent avoir d’autres critères que les résultats pour déterminer quel est le meilleur d’entre eux. Le vote, effectué à quelques journées de la fin du championnat, a désigné Jean Fernandez, technicien méritoire avec à l’AJA un effectif limité qui est aux portes de la Ligue des Champions.
Comme Laurent Blanc en 2009, le doublé championnat-Coupe de la Ligue n’a pas rapporté à Deschamps l’entière estime de ses pairs. De quoi renforcer l’image d’un gagneur qui ne fait pas l’unanimité. Ses inimitiés expliquent également que son nom soit apparu que brièvement pour la succession de Raymond Domenech malgré une expérience et un palmarès plus fournis que les autres candidats prétendus naturels