A peine arrivé dans son nouveau club mexicain du FC Monterrey, Cesar Delgado en a profité pour éclaircir les zones d'ombre concernant les raisons de son départ de Lyon. « Chelito » déboîte.Cesar Delgado s’est livré dans l’édition mexicaine du célèbre journal Record. Extraits choisis :
Sa femme lui a mis la pression : « Ma famille ne s’est jamais adaptée à la vie en France. Même moi, j’ai eu beaucoup de mal. Ensuite, au niveau du football, ça allait. Pour ma fille, qui allait au collège, tout se passait plutôt bien. Le pire, c’était pour ma femme. Monterrey m’a appelé plus d’une fois en me disant qu’il me voulait. J’ai évalué les possibilités qui s’offraient à moi et j’ai donc dit oui ».
A Lyon, il était un inconnu : « Le coach de Monterrey m’a déjà appelé au téléphone pour qu’on se parle. Ça fait du bien. La sérénité qu’il affiche, c’est génial. Il faut dire que quand je suis arrivé en France, l’entraîneur de Lyon n’avait aucune idée de qui j’étais. En fait, j'ai même terminé à Lyon à un poste totalement différent de celui que j’occupais à Cruz Azul ! Plus d’une fois, je me suis demandé ce que je foutais là. Ici, le seul fait de savoir qu’on me veut et qu’on veut me faire jouer me donne des frissons ».
La vie en France, ça l’a saoulé : « En France, il y a eu un moment qui n’était pas si mal pour moi, quand j’ai commencé à ne plus être blessé et enfin jouer. Mais pour être honnête, ça faisait un moment que je voulais revenir au pays. Moi et ma famille, on ne voyait pas l’heure de rentrer au Mexique ou en Argentine ».