Dabo : « Barton est un vicieux et un traitre »
La rédaction

Le milieu anglais Joey Barton fraîchement arrivé à Marseille ne laisse personne indifférent. Et certainement pas Ousmane Dabo, son ex-coéquipier à Manchester City, que Barton avait agressé à l’entraînement.

Parlez de Joey Barton à Ousmane Dabo, il vous dira que ce n’est pas un « bad boy, un homme mais un lâche ». Joint par l’Equipe, ce dernier avait initialement refusé une interview avant de lire les propos de l’ex-joueur de QPR sur leur altercation : « Je connais la vérité, il connait la vérité. Dabo, pour moi c’est de sa faute. Je suis un homme, c’est un homme. Il me frappe, je réponds ». 

« Barton est un vicieux, un traitre »
Joey Barton a écopé de 4 mois de prison avec sursis suite à cette embrouille à l’entraînement après avoir violement frappé Dabo alors qu’il était à terre. L’ancien joueur de la Lazio s’est décidé à balancer : « Il ne faut pas se tromper sur Barton, il est en train de soigner sa communication ». Dabo ajoute dans le quotidien : « Quand il met un coup de genou à Agüero, il le fait par derrière. Je n’appelle pas ça un homme. C’est un vicieux, un traitre. J’ai parfois l’impression qu’on est en train de lui dérouler le tapis rouge. Il a pris douze matchs pour ce qu’il a fait à Agüero. Je parle pour rappeler aux gens que Barton est un joueur très violent, loin de l’image qu’il essaie de donner depuis son arrivée à Marseille ».

Barton déjà adopté par les supporters
« On a condamné Ménez, Nasri et M’Vila pour peu de chose, et là, je trouve les médias français qui sont indulgent avec quelqu’un qui a commis des choses horribles, dont la dernière date du mois de mai » ajoute Ousmane Dabo. En plus des médias, Barton a déjà conquis une large partie des Phocéens à l’image de cette banderole dans le virage Sud avec la mention : « Bienvenue doux et tendre hooligan » écrite en anglais. Une communication soignée peut-être, mais qui fait déjà son effet. Le milieu de terrain tenace était déjà en train de célébrer les buts de ses nouveaux coéquipiers face à Rennes dimanche (3-1). De quoi agacer un peu plus l’ex-international français.

Par Adrien Verrecchia