L'ancien entraîneur du club olympien est désormais un homme libre (en conditionnelle). Mais même si reprendre un club est une priorité, il y a une limite, et cette limite, c'est le PSG.
Rolland Courbis, à peine sorti de prison, a lâché la première des ses ambitions, celle qui l'a hanté pendant cinq mois en repensant au titre manqué de 1999 avec l'OM: redevenir champion de France. Forcément, ce genre de challenge ne se fait pas avec n'importe qui, et l'ensemble des observateurs s'amuse donc à chercher quel pourrait être le point de chute de Coach Courbis, qui devrait attendre l'été prochain pour tenter de retrouver un banc de touche de Ligue 1. Et du côté des favoris, les postes ne sont pas légion. Didier Deschamps semble jouir d'un certain crédit à Marseille, René Girard ne devrait pas être assez gentil pour rendre à Courbis le poste qu'il a laissé en début de saison. Claude Puel, enfin, bénéficie d'une confiance aveugle (pour l'instant) de Jean-Michel Aulas. Trois destinations bien bouchées. Reste d'autres pistes. Celle de Bordeaux par exemple. Courbis connait bien la maison, a même fait gambader Zizou sur les pelouses de Ligue 1, et comme Laurent Blanc (on le répète) sera le sélectionneur des Bleus, il y a une place à pourvoir. Candidat crédible ? A voir... Le PSG, pour le moment, semble donc un des « gros » les plus à même de chercher un coach d'ici peu. Et sur 100% Foot, on ne s'est pas privé de poser la question au coach. Un coup d'épée dans l'eau. Fidèle à son habitude, sans langue de bois, Courbis boycotte Paris, et s'en explique. « Disons que j'ai un visage trop représentatif de l'OM pour entraîner Paris. » Une piste en moins alors. Dommage, on est sûr que pas mal de supporters aurait aimé le pari. Il faut croire que les étiquettes sont tenaces en France.