Courbis c’est no limit
La rédaction

A peine sorti de prison en liberté conditionnelle, Rolland Courbis s'est confié sur l'antenne de RMC. Coach Courbis, gonflé à bloc, a faim de foot, de terrain, et même de titre de champion de France !

Cinq mois de prison « ça donne la possibilité, voire même l'obligation de réfléchir ». Rolland Courbis, à peine sorti de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, pour purger la fin de sa peine en liberté conditionnelle, équipé d'un bracelet électronique, donne le ton. L'ancien entraîneur de Bordeaux, Marseille, et Montpellier s'est aussitôt exprimé sur l'antenne de RMC. Et le bonhomme n'a évidemment rien perdu de sa gouaille. Si Jean-Pierre Escalettes l'a rendu fou et Montpellier l'a ravi, au point même qu'aujourd'hui, ne pas voir « Montpellier dans les trois premiers à la fin de la saison serait une déception », Courbis a surtout pensé à lui. Car si la radio a plus occupé son quotidien que les terrains ces dernières années, lui n'a renoncé à rien, et les limites qu'il se fixe sont hautes. « Mon métier et ma passion, c'est quand même le football. J'ai quand même une dizaine d'années devant moi, et je ne veux pas terminer sans être champion de France. » Voilà qui est clair et qui ne manque pas d'ambition. Mais dans quelles conditions, et surtout quel club ?« Dans quel club, je n'en sais rien. Mais si j'ai un président, qui veut construire un duo avec x ou y, à l'image de ce qu'ont pu faire Blanc et Gasset à Bordeaux, je serai très intéressé par cette possibilité. » Priorité donc au terrain, pour un retour sur la scène football qui se fera après la Coupe du Monde, très certainement. Pendant cinq mois, il a ruminé « le titre de 99 (loupé avec Marseille contre Bordeaux, NDLR), je l'ai encore en travers de la gorge. » Aujourd'hui le fauve est lâché, avec une énorme rage. « Pendant cinq mois il y a les avantages et les inconvénients. Tu as l'air d'un stupide, enfermé dans une cage comme un animal. Mais d'un autre côté, tu économises (…) On parle de tourner comme un lion en cage. Je peux dire que j'ai tourné plusieurs fois dans la cellule. » Désormais libre, Courbis peut donc lâcher les chevaux. Sûr qu'on va en entendre parler pendant longtemps.