Coupet peut remercier ses coequipiers
La rédaction

Grégory Coupet comptait sur la Coupe de la Ligue pour s'offrir une dernière finale et fouler à nouveau la pelouse du Stade de France. La défaite du PSG à Montpellier a sonné le glas d'une longue carrière. Grégory Coupet l’avait annoncé dans la semaine, la demi -finale de la Coupe de la Ligue Montpelier-PSG était l’objectif de sa fin de saison. Cantonné à un rôle de doublure d’Apoula Edel en championnat, l’ancien lyonnais comptait sur la Coupe de la Ligue pour s’offrir une finale au Stade de France et pourquoi pas finir avec le trophée par lequel il avait ouvert son palmarès avec l’Olympique Lyonnais il y a déjà 10 ans. Eliminé à deux minutes de la fin des prolongations, le gardien parisien ne cachait pas sa déception au coup de sifflet final de ce qui constituait selon lui, la dernière rencontre de sa carrière chez les professionnels. "Oui, c'était mon dernier match. Mais bon, la vie m'a déjà beaucoup gâté. Et, je ne suis pas boulimique de ce côté-là. Je ne vais pas en demander encore plus. Mais, ce qui est sûr, c'est que, quand je vais me retrouver tout seul chez moi après ce match, il y a beaucoup de choses qui vont me revenir en tête. Ça va forcément cogiter", a-t-il déclaré.

Hoarau s’excuse

Coupet pourra toujours remercier Clément Chantôme, qui a contraint le PSG à disputer toute la prolongation en infériorité numérique. Il pourra également féliciter son avant-centre Guillaume Hoarau, qui a une nouvelle fois fait preuve d’un réalisme à toute épreuve. Mais conscient de son déchet face au but et de la responsabilité qu’il a dans la déception causée à Grégory Coupet, le Réunionais a tenu à s’excuser. "Ce qui me fait mal, c'est que Greg m'avait dit qu'il avait gagné son premier trophée avec cette Coupe de la Ligue. Je voulais l'aider à boucler la boucle et à retourner au Stade de France. On n'y sera pas arrivé. C'est dommage", a confié l'international français à l'issue de la rencontre. Reste pour Grégory Coupet à espérer que le PSG délaisse la Ligue Europa, à moins qu’une bléssure d’Apoula Edel ne vienne lui offrir une fin de saison plus séduisante que prévue.