Corgnet : « Je suis loin de Pastore »
La rédaction

Benjamin Corgnet a tous les ingrédients pour devenir l'une des prochaines attractions de la Ligue 1. Le Dijonnais est même suivi par de nombreux clubs.

Alors, c'est comment la Ligue 1 ?
C'est un super championnat. Par rapport à la Ligue 2, c'est beaucoup plus rapide et plus technique et les stades sont plus remplis. Je prends énormément de plaisir à découvrir cette Ligue 1. 

Votre entraîneur, Patrice Carteron, vous a comparé à Javier Pastore. Sympa ?
C'est flatteur. C'est un très bon joueur. Moi aussi, mais j'en suis encore loin. Et la comparaison s'arrête là. 

Quels sont les joueurs qui vous ont inspiré ?
Dans la percussion, j'ai toujours aimé des joueurs comme Kaka ou Ribéry qui sont capables de casser les lignes. Et il y a forcément Zidane. 

À quel moment avez-eu le déclic pour basculer dans le monde pro ?
C'était il y a deux ans, quand je jouais à Chaselay en CFA2. J'ai rencontré Giselin Anselmini, qui jouait à l'époque avec Patrice Carteron, mon coach aujourd'hui à Dijon. J'ai passé des tests durant la trêve hivernale. Et au bout de trois jours, c'était concluant. Ils m'ont proposé un contrat. J'étais surpris, mais j'ai quand même décidé de décaler mon arrivée à Dijon de six mois, histoire de finir mes études. Puis, j'ai débuté l'année suivante en Ligue 2. Et le fait d'être titulaire et d'avoir la confiance du coach m'a mis rapidement en confiance. Je me suis dit : « Pourquoi pas moi ! »

"Lyon, ce serait pas mal"

Tout est allé très vite. Avez-vous un plan de carrière ?
Non, pas forcément. Pour le moment, l'objectif est de maintenir Dijon en Ligue 1 et faire une bonne saison. Après, c'est clair que je souhaite jouer le plus haut possible que ce soit en club ou en équipe nationale. Mais avec une seule année de Ligue 1 dans les jambes, c'est beaucoup trop tôt pour se projeter. On verra en fin de saison ce qui se passe. 

On parle déjà d'un transfert et d'une clause à 7 millions d'euros…
Déjà, je n'ai pas de clause dans mon contrat. C'est le club qui a fixé mon prix. C'est un accord moral entre nous et en fonction des propositions des clubs si il y en a à l'issue de la saison. Après, aujourd'hui, tout va bien. Mais il faut faire attention. Il peut y avoir une période de moins bien. Je vais donc continuer à bosser pour que ça n'arrive pas. 

En cas de départ, Lyon pourrait être la destination idéale ?
Oui, c'est clair car j'ai toute ma famille là-bas. C'est un grand club de Ligue 1 qui fait toujours rêver, même s'ils ne sont plus champions depuis trois ans. Il ne faut pas oublier leur palmarès. 

Votre parcours ressemble un peu à celui d'un certain Franck Ribéry, qui a explosé sur le tard. Un destin à la Ribéry, ça vous plairait ?
(Il rigole) Oui, bien sûr ! Si j'arrive à en faire déjà la moitié, ce serait pas mal. Il joue dans un très grand club, il a un rôle prépondérant en équipe de France. C'est un très grand joueur et malgré le fait qu'il se soit fait remarqué tard, il a un super palmarès et une magnifique carrière. 

Et du côté de l'étranger, quel championnat vous attire ?
Le championnat anglais. Il y a de l'engagement et un super contexte avec des stades magnifiques et des supporters passionnés. On le retrouve aussi en Allemagne.

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