Pour conserver ses meilleurs éléments, le Losc a dû mettre la main à la poche et gonfler sa masse salariale. Une situation qui pourrait vite fragiliser le club nordiste.En devenant champion de France, Lille a changé de catégorie. La petite entreprise bien structurée de Michel Seydoux est aujourd’hui un navire redoutablement armé pour poursuivre son ascension hexagonale, voir européenne. Et pour rejoindre cette dimension, le Losc a dû mettre la main à la poche : 14 millions d’euros pour faire signer Rozehnal (0,5), Basa (1,5), Pedretti (2) et Payet (10).Au-delà de ces sommes investies, ce sont surtout les salaires que devra verser le Losc qui pose « problème ». Car toutes ces recrues dépassent allègrement les 100 000 euros bruts mensuels. Largement, même, puisque Dimitri Payet touchait par exemple 115 000 euros à Saint-Etienne. Mais l’investissement des Dogues n’a pas débuté avec ce mercato estival. Depuis six mois, une campagne de prolongation de contrat a permis au Losc de s’assurer l’engagement de sept joueurs. Et pour convaincre tout ce petit monde, Lille n’a pas lésiné sur les moyens. Si Debuchy, Dumont, Franck Beria et Chedjou ont obtenu une augmentation de salaire conséquente mais « raisonnable », Landreau, le gardien de but, a lui décroché le jackpot.
Je double votre salaire !Arrivé au Losc il y a deux ans en provenance du PSG, Mickael Landreau s’était entendu avec les dirigeants nordistes pour une rémunération mensuelle de 70 000 euros bruts, soit deux fois moins que ce qu’il touchait à Paris. Le portier des Dogues a donc négocié ferme en début d’année pour obtenir une très belle revalorisation et multiplier son salaire par deux (140 000 euros bruts, l’équivalent de ses prestations parisiennes). Pour conserver Hazard et Gervinho, Lille a utilisé les mêmes moyens. Si le milieu de terrain ivoirien a refusé pour privilégier la proposition d’Arsenal, le jeune prodige belge, dont le contrat court jusqu’en juin 2015, émarge, désormais, à 200 000 euros bruts mensuels. Soit le salaire d’un Makelele lors de sa dernière saison parisienne…
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