Le milieu de terrain de l'OM crève l'écran depuis son arrivée sur le Vieux Port mais ses qualités laissent Raymond Domenech toujours aussi froid. Au grand désespoir de tous.
Souvenez-vous qui était le capitaine de l'équipe de France chez les Espoirs, jusqu'en 2003, sous l'ère Domenech ? La réponse est Benoît Cheyrou ! Le sélectionneur des Bleus connaît donc bien l'homme à tout faire de l'Olympique de Marseille, qui a disputé les sept rencontres officielles de son club cette saison. Toutes dans leur intégralité, pour un bilan de trois passes décisives et un but, inscrit à Grenoble lors de la première journée de championnat (0-2). Les chiffres ne mentent pas, pas plus que les performances. Sauf que Domenech ne se penche pas plus que ça sur son cas. «Il n'a pas la caisse nécessaire pour une carrière internationale. Il ne tiendra pas la distance», aurait-il même soufflé au hasard d'un rendez-vous tennistique où il est venu encourager Estelle Denis avec ses deux enfants ces derniers jours. Humour à la Domenech ou affirmation bien pensée ?
Guy Roux «marqué à vie» Albert Emon, Eric Gerets et Didier Deschamps n'ont pourtant jamais hésité à l'ériger en pièce maîtresse de leur échiquier. Cheyrou est tellement important à Marseille que le club phocéen l'a récemment prolongé jusqu'en 2013. «Je préfère ne pas trop penser aux Bleus car je risque d'être moins bon avec mon club et d'avoir donc moins de chance d'être appelé par le sélectionneur», estimait l'ancien joueur d'Auxerre dans les colonnes de la Provence. A l'Abbé-Deschamps, il a d'ailleurs laissé d'excellents souvenirs à Guy Roux, qu'il a «marqué à vie». Au même titre qu'Emmanuel Petit, qui estime qu'un gaucher ne ferait pas de mal à l'équipe de France. Un constat visiblement sourd aux oreilles du compagnon d'Estelle Denis.