Ces Brésiliens qui ont marqué lhistoire du PSG
La rédaction

Avec l’arrivée de Thiago Silva, le PSG perpétue une tradition mise en place dès la création du PSG, au début des années 1970. En quarante ans, le Parc aura vu défiler quelques grands joueurs, mais aussi quelques bides...

Le PSG nait en 1970, au printemps. Un an après seulement, le club s’attache les services de son premier Brésilien. Il devait se nommer Pelé. Le « roi » décidera finalement de rester auprès de sa famille. Il s’appellera Joel Camargo. Champion du monde un an auparavant, le défenseur ne s’adapte pas, et est licencié après seulement deux rencontres. L’arrivée du dernier, officialisée hier, est évaluée à 46 millions d’euros. Thiago Silva est le vingt-sixième brésilien a enfilé le maillot du PSG. Retour sur certains de ces joueurs qui ont marqué, en bien ou en mal, les supporters parisiens.

Valdo (1991-1995) : Le premier brésilien capable de faire lever le Parc sur un geste technique bien senti. Valdo était petit, pas vraiment costaud, mais se montrait diablement efficace balle aux pieds. Sa technique était irréprochable, sa vision du jeu aussi. Tout le monde se souvient du but de Ginola, ou celui de Kombouaré, lors du fameux PSG - Real Madrid, le 18 mars 1993, en quart de finale de la Coupe de l’UEFA. Trop de monde a oublié le bijou inscrit ce jour là par le milieu de terrain de poche. Il hérite du ballon dans la surface, casse les reins du défenseur Rocha et trompe tranquillement le gardien. Ce but mêle élégance, lucidité et génie. Valdo, c’était aussi un tireur de coup-franc subtil, capable de trouver la lucarne au dessus du mur ou de glisser le ballon côté gardien. Un vrai numéro dix, comme on n’en fait plus.

Titre gagnés au PSG : champion de France (1994), vainqueur de la coupe de France (1993, 1995) et de la coupe de la Ligue (1995).

Rai : (1993-1998) A son arrivée du Brésil, Rai, qui doit s’adapter, reste d’abord dans l’ombre de Valdo. Mais rapidement, sa technique, et son charisme, vont s’imposer au sein de l’effectif parisien. S’il possède lui aussi l’élégance naturelle des Brésiliens, son imposant physique lui offre d’autres possibilités dans le jeu. Il marquera ainsi de nombreux buts de la tête. Et comme son compatriote Valdo, le frère de Socrates n’utilise pas sa technique à des fins personnelles. Rai est un adepte du jeu à une touche de balle, et régale ses coéquipiers de savoureux ballons. Sa Madjer aérienne contre Lens reste dans toutes les mémoires. Comme ses adieux émouvants au Parc.

Titres gagnés au PSG : champion de France (1994), vainqueur de la coupe de France (1995, 1998), vainqueur de la coupe de la Ligue (1995, 1998), vainqueur du Trophée des champions (1995), vainqueur de la Coupe des vainqueurs de coupe (1997), finaliste de la Coupe des vainqueurs de coupe (1997), finaliste de la Supercoupe d’Europe (1996).

Ronaldinho : (2001-2003) Le foot samba fait son entrée dans le Parc des Princes. Jusqu’ici, Ronaldinho exécutait ses figures dans le championnat brésilien. Le PSG achète ici un joueur à l’étiquette de futur très grand. Dès ses premières sorties, Ronnie ne déçoit pas. Il est, techniquement, au-dessus de tout le monde. Il commence à le sentir, et ne fait plus tous les efforts sur le terrain, et se préserve pour ses sorties nocturnes. Luis Fernandez, son coach, n’accepte pas et le laisse sur le banc la plupart du temps. Mais Ronaldinho connait la recette pour se mettre les supporters dans la poche et sort le grand jeu dès qu’il aperçoit le maillot marseillais. Il marque des buts, délivre quelques passes, et met dans le vent quelques joueurs. Manu Dos Santos, encore aujourd’hui, n’a pas oublié.

Titres gagnés au PSG : vainqueur de la Coupe Intertoto (2003), finaliste de la coupe de France (2003).

Souza - Everton : Non, le PSG n’a pas toujours réussi ses achats latins. Le duo débarque dans la capitale à l’été 2008. A cet instant, Paris est sûr de son coup. Everton aussi, qui n’hésite pas, en conférence de presse, à comparer son style de jeu à celui de Robinho. A son arrivée, même ses nouveaux coéquipiers s’étonnent devant son faible niveau. Il ne jouera qu’un seul match. Cet été, il s'est engagé avec une formation sud-coréenne. On va être gentil, et dire que Souza, lui, possédait de vraies qualités footballistiques et n’a pas été favorisé par les performances de son compatriote, arrivé avec lui. Oui mais voilà, le PSG s’est trompé sur ces deux joueurs bien trop tendres pour la Ligue 1.

Titres gagnés au PSG : entrée dans le panthéon des pires recrues de l’histoire du club, toutes nationalités confondues. Oui, avec Kaba Diawara Cyrille Pouget.