Carrasso Je lai saucissonne au scotch
La rédaction

Cédric et Johann Carrasso se retrouvent ce week-end à l'occasion du match Bordeaux-Rennes (17e journée de Ligue 1). Deux frangins qui ne prennent pas de gants au moment d'un une-deux authentique.

Portait croisé de Johann et Cédric Carrasso avant le match Bordeaux-Rennes(17e journée de Ligue 1)

Que conseilleras-tu à tes attaquants avant le match Bordeaux-Rennes ? Cédric Carrasso : D’être bons. De toute façon, Johann n’est pas sûr de jouer. Johann Carrasso : D’insister même s’il est dans un grand jour.

Rupture des croisés - Rupture du tendon d'achille : qui a le plus souffert ? Cédric Carrasso : Moi, j’ai eu les deux ! Au niveau complications physiques, j’ai une petite avance sur lui (rires) ! Johann Carrasso : Lui, il a eu les deux ! J’espère ne pas connaître le tendon d’Achille. Mais honnêtement tous les deux on a galéré. Lui, c’est passé mais moi je galère encore parce que je n’ai pas retrouvé un poste de titulaire. Qui est le plus talentueux ? Cédric Carrasso : C’est lui. Par rapport à ce qu’il a déjà montré à son âge. Il fait partie des meilleursde sa génération. Moi, j’ai beaucoup travaillé pour arriver où j’en suis. Lui, il a un talent plus important au départ. Il a plus de talent que moi à son âge. Johann Carrasso : On n’a pas un talent pur tous les deux et on a besoin de travail. Même si j’ai fait des sélections plus jeunes que lui. Mais tous les deux, on a du talent, sinon on ne serait pas pro.

As-tu déjà signé un autographe à la place de ton frère ? Cédric Carrasso : Oui, sur Montpellier, à l’époque où je jouais à Marseille. On était tous les deux, le mec n’a pas capté et il m’a pris pour Johann. Johann Carrasso : Non. Souvent c’est : « Ah, c’est le frère de Carrasso ! Comment tu t’appelles ' »

Ce que tu ne supportes pas chez lui ? Cédric Carrasso : Quand il était petit, il voulait toujours tout savoir. C’était une fouine. Mais il a changé depuis. Johann Carrasso : Il ne répond jamais au téléphone ! Enfin, jamais du premier coup.

Le pire sévice que tu lui as infligé ? Cédric Carrasso : Quand on était petit, je jouais avec ma cousine et comme d’habitude il est venu fouiner alors on l’a saucissonné au scotch. Johann Carrasso : Moi, avec ma cousine, ils m’ont attaché entre quatre arbres avec du scotch (rires) ! C’est ma souffrance (rires) ! Sinon pour lui, ça doit être ma blessure contre Strasbourg lors du match de la montée avec Montpellier.

Qui a la plus grosse caisse (voiture) ? Cédric Carrasso : Moi. J’ai une Ferrarri, lui n’a qu’un 4X4. Johann Carrasso : En volume moi ! (rires). Si on joue sur les mots, en volume c’est moi, j’ai un Cayenne S et lui une Ferrari. Qui prend les plus grosses caisses (alcool) ? Cédric Carrasso : Moi, j’ai l’expérience.  Johann Carrasso : Oh, ça c’est lui mais à 100% ! Et « en table basse » (rires) !

Vous vous imaginez jouer un jour dans le même club ? Cédric Carrasso : Oui, quand il jouera et que moi je serais vieux et remplaçant. Quand les rôles seront inversés. Johann Carrasso :  Oui, quand je serais titulaire et que lui aura 37 ans et toujours envie de jouer au foot.

L'INTEGRALITE DE CE UNE-DEUX AUTHENTIQUE DANS LE 10 SPORT, EN KIOSQUE DEPUIS JEUDI.