Dans un entretien au Progrès, Bernard Caïazzo a trouvé en l'équipe de France la coupable idéale pour expliquer le retrait du fond d'investissement américain qui devait entrer dans le capital du club. Tordu.
Voila ce qu’à répondu le Président du conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne à la question de savoir si le club a besoin d’argent pour franchir un palier : « On était proche de conclure quand est tombée l'histoire des Bleus, leur refus de s'entraîner. Quand le New York Times titre « Honte à la France » il y a forcément une défiance. C'est ce que nous ont formulé les dirigeants du fonds d'investissement. Moi, je leur ai écrit qu'on était en tête du championnat et qu'on ira peut-être vers une introduction en bourse, tout seul. J'ai expliqué à Roland qu'il n'y aurait ainsi pas de perte de pouvoir, même si les Américains avaient, également, garanti que le directoire ne bougerait pas. On n'a pas besoin de 100 millions, seulement 20 ou 30. Il faut y réfléchir dans les prochaines semaines. »
Il y a une autre hypothèse, auquel apparemment Bernard n’a pas pensé. Peut-être qu’en bon gestionnaire devant rendre des comptes à des actionnaires exigeants, ce fond d'investissement n'a pas cru bon d'investir le moindre kopek dans un club qui ressemble à un véritable panier de crabe. Et ce ne sont pas les brillants résultats de ce début de saison, qui demandent confirmation, qui vont leur faire regretter ce retrait. N’en déplaise à Bernard Caïazzo.