Brandao lanti Ben Arfa
La rédaction

Hatem Ben Arfa et Brandao sont deux cas particuliers qu'ont du gérer les dirigeants de l'OM en ce mercato estival. La gestion du Brésilien a été nettement plus simple, les deux joueurs étant si différents. Confiance des dirigeants : Hatem Ben Arfa était dans les petits papiers de Jean-Claude Dassier et José Anigo en début de saison dernière. Cela a bien changé puisque les deux hommes ont perdu patience et ont conseillé HBA de trouver un club au plus vite. C’est tout l’inverse avec Brandao. Au moment où Gignac et Rémy ont posé leurs valises, le Brésilien a reçu plusieurs offres de l’étranger. La plus alléchante vient du Rubin Kazan (un salaire de 2,7 millions d’euros net assorti d’un prime à la signature d’1 million d’euros selon L’Equipe), qui a l’avantage de jouer la Ligue des champions. Devant cet attrait, l’attaquant brésilien a émis le souhait de partir mais a été prié par ses dirigeants de ne pas les quitter ! «Je suis allé voir mes dirigeants mais ils m'ont répondu qu'ils ne voulaient pas me lâcher. C'est comme ça. Le club veut me garder, alors je reste à l'OM, il n'y a pas de problème». Le discours est à l'exact opposé entre les deux hommes.Brandao 1 – 0 Ben Arfa

Implication à l’entraînement : L’un fait la grève de l’entraînement, l’autre sue à grosses gouttes. Brandao est connu pour être toujours très professionnel à l’entraînement tandis que HBA, même s'il semblait très affuté cet été, a été épinglé la saison dernière pour être arrivé en retard à une séance (problèmes d’avion). Par ailleurs, pour sécher l’entraînement depuis deux semaines, HBA aura perdu en tout et pour tout près de 135 000 euros (chiffre Le Parisien) ! Brandao 2 – 0 Ben Arfa

Salaire : S’il avait filé à Kazan, Brandao aurait doublé son salaire brut puisqu’il touche actuellement 1,8 millions d’euros brut annuel. Sous contrat avec l’OM jusqu’au 30 juin 2012, celui-ci part ainsi pour être plus efficace et, pourquoi pas, bénéficier d’une augmentation en temps et en heure. Le cas Ben Arfa est encore plus clair puisque celui-ci touchait à Marseille 3 millions d’euros brut à l’OM (chiffres France Football). Près du double de son partenaire. Brandao 2 – 1 Ben Arfa

Talent : Quand Ben Arfa est loué, à juste titre, pour son football génial, Brandao est raillé pour ses loupés devant le but. Les deux joueurs, dans des styles complètement antagonistes, n’évoluent pas sur la même planète. Mais l’un va partir quand l’autre va rester. Pourquoi ? Parce que Didier Deschamps a décrété avoir plus besoin de Brandao que de Ben Arfa. Conscient de ses lacunes, le Brésilien ne se démonte pas dans L’Equipe : «Que les gens se rassurent, je vais continuer à me battre et être le guerrier que j'ai toujours été. Je veux continuer à ouvrir des espaces pour les autres, à marquer des buts et à donner du plaisir aux supporters de l'OM». Brandao 2 – 2 Ben Arfa

Look : La nouvelle apparence physique du Brésilien le classe parmi les hommes propres sur lui. Hatem Ben Arfa, lui, s’est laissé aller depuis quelques semaines avec un look un brin négligé à base de barbe naissante. Tout cela est oublié depuis qu’il a signé à Newcastle samedi soir. Leurs goûts hors terrain pur diffèrent également en matière de voiture, HBA privilégiant l’aspect sportif au volant d’une Mercedes SLS AMG aux portes papillons tandis que Brandao a misé sur une valeur sûre : la Porsche Cayenne (blanche). Brandao 3 – 2 Ben Arfa