A Lorient, Grégory Bourillon offre un second souffle à sa carrière après une aventure mitigée au PSG. Avant de retrouver ses anciens partenaires, il nous raconte.
POURQUOI PARIS ? « J'ai signé au PSG parce que c'est un club qui me plaisait, plus jeune. Parce que je voulais donner un élan à ma carrière. Et surtout parce que l'entraîneur de l'époque, Paul Le Guen, m'avait donné des garanties. Je venais de me faire opérer des croisés cinq mois avant, je ne voulais pas faire n'importe quoi. Mais le coach m'a plu. Je pensais vraiment qu'avec lui, je pourrais réussir à Paris. »
DES REGRETS D'AVOIR CHOISI LE PSG ? « Je ne peux pas dire que je regrette. J'ai tenté, j'ai perdu, c'est comme ça. Je pensais vraiment que je pourrais réussir et m'imposer à Paris. Je reste content d'avoir essayé parce que ça m'a fait grandir. Même si j'estime avoir plus appris en dehors que sûr le terrain, ça reste positif. Humainement, j'ai changé avec les différentes épreuves que j'ai dû franchir. Sportivement, par contre, c'est autre chose. Je n'ai pas du tout progressé. Je dirais même que j'ai régressé. J'ai perdu ma condition physique et mon rythme en ne jouant jamais. C'est pour ça que je me suis blessé. Quand tu ne joues pas, tu es fragile. Donc je fais partie de ces joueurs qui sont repartis moins fort qu'ils ne sont arrivés. »
ANTOINE KOMBOUARE ? « Je ne peux pas dire que je le déteste ni lui reprocher quoique ce soit. Ça s'est mal terminé entre nous, c'est vrai, mais c'était parce que j'étais déterminé à partir. Je voulais absolument quitter le club et il y a eu un petit accroc. Mais avant cela, tout s'est bien passé. C'est un mec bien et un entraîneur très compétent. »
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