Décidément, le cas Morgan Amalfitano, pour sa gifle donnée à Blaise Matuidi pendant le Clasico OM-PS,G n’en finit plus de faire jaser. Et oblige à réagir en haut lieu à l’OM.
Depuis plusieurs jours, déjà, Morgan Amalfitano est le centre de toutes les discussions. Depuis sa gifle à Blaise Matuidi lors du match OM-PSG, le milieu de terrain marseillais se trouve dans l’œil du cyclone. Enfoncé par Salvatore Sirigu dès la fin du match : «Amalfitano a mis un coup à Matuidi. Et après, il a fait comme si c’était lui qui en avait reçu un. Mais c’est normal, quand on est idiot, on fait des choses d'idiot. » Plutôt aidé par son ancien entraîneur à Lorient, Christian Gourcuff, qui confiait à la Provence : « Morgan ne lâche jamais. Il a du tempérament, il ne supporte pas l'injustice. Il avait parfois des réactions d'humeur, mais c'était toujours spontané, il se calmait très vite. C'est son caractère. Il gagnerait certainement à être plus raisonné, mais moi, ça ne me dérange pas ! Il est le contraire d'un faux-cul, et par les temps qui courent, c'est très appréciable. » Amalfitano, spectateur d’une polémique qui n’en finit plus, voit désormais la tension sa rapprocher du côté de l’OM. Avec notamment un José Anigo virulent.
Anigo répond à Bouchet Il faut dire qu’une réaction lui a particulièrement chauffé les oreilles : celle de Christophe Bouchet. Candidat déclaré à la présidence de la FFF, et accessoirement ancien président de l’Olympique de Marseille, Bouchet ne s’est pas privé de donner son avis sur le débat Amalfitano. « Je souhaite qu’il prenne la parole, qu’il dise que ce qu’il a fait est nul, qu’il était énervé, qu’il n’aurait pas dû le faire. Qu’il dise aussi aux jeunes : ’Vous qui jouez tous les dimanches, ne faites pas comme moi’. On s’en fiche qu’il soit suspendu. Il faut qu’il y ait punition mais qu’elle soit d’un match, de trois ou de quinze, on s’en fiche. Il doit expliquer pourquoi ça s’est fait passer comme ça et qu’il conclut : ’Je n’aurais pas dû le faire, c’est ridicule. Je n’ai pas le droit de faire ça pour vous tous qui êtes au stade ou devant la télévision’ », a confié Bouchet à la Provence. Une demande de rédemption publique qui n’a pas beaucoup plu à José Anigo. Invité surprise en conférence de presse aujourd’hui, Anigo a répliqué. « Ses propos n'ont pas lieu d'être. Il faut arrêter de faire de Morgan un bouc-émissaire et de le jeter en pâture. C'est certainement l'un des clasicos les plus tranquilles de l'histoire, c'est dommage d'amplifier cette affaire, d'en faire une "affaire d'état". On a des arguments à faire valoir, des images à montrer. Et si Morgan doit être sanctionné, il faudra qu'un comité d'éthique se penche sur les paroles de Jallet avant le match, qui appelait à mettre des gifles. » La polémique n’est peut-être pas encore terminée.