Bordelais malades imaginaires
La rédaction

Geraldo Wendel et Yoann Gourcuff auraient dû être absents face à Rennes. Le premier a marqué et le second a été convaincant pendant 80 minutes. Vous avez dit bizarre ?

Laurent Blanc nous avait déjà habitués à agir de la sorte quand on lui parlait de titre la saison dernière. Souleymane Diawara connaît par coeur cette propension à botter en touche, à ne pas afficher clairement ses ojectifs, qui commence à devenir un rouage essentiel de la mécanique bordelaise, encore parfaitement huilée devant le Stade Rennais à Chaban-Delmas devant du beau monde (1-0). Justement, ce match contre les Rouge et Noir avait laissé craindre des moments de flottement à Blanc avant de constituer son onze de départ. Yoann Gourcuff était annoncé incertain en raison d'une contracture à la cuisse gauche en milieu de semaine.

Le bisou de Gourcuff Geraldo Wendel, lui, n'avait pu faire qu'un passage furtif au Haillan vendredi à cause d'une vilaine rhinopharyngite. Au final, les deux joueurs étaient présents dès le coup d'envoi et ont «mangé la pelouse». Le meneur de jeu a joué près de 80 minutes à fond. Tirant coups francs, corners, faisant même une incroyable série de trois une-deux avec son pote Chamakh avant de lui faire un bisou sur le haut du crâne ! Son coéquipier brésilien, lui, a déplié son corps sur une tête plongeante qui a donné la victoire aux siens. Le bilan (de santé) est stupéfiant. Presque trop beau pour être vrai.