Cette première journée de L1 est un joli clin d’œil du destin pour Jean-Louis Triaud. Ses Girondins de Bordeaux affrontent Monaco et son statut fiscal avantageux dont il est un farouche opposant historique.
Après avoir affronté le PSG lors du Trophée des champions, Bordeaux reçoit Monaco à l’occasion de la première journée de Ligue 1. Une drôle de coïncidence et l’opportunité pour le président bordelais Jean-Louis Triaud de rappeler ses réticences à l’égard du statut fiscal avantageux du club de la Principauté.
« Il faut une issue à ce problème »
« Il ne faut pas mélanger les genres. Le match, c'est le sportif, et il ne sera pas question d'autre chose lors de la rencontre, a-t-il confié dans les colonnes du Parisien. On va affronter Monaco comme n'importe quelle autre équipe et tout faire pour les battre car nous voulons bien démarrer le championnat à domicile. Le deuxième débat concerne le droit fiscal et le statut de Monaco et il ne sera pas réglé samedi soir. Le Conseil d'Etat doit se prononcer. Ce dont je suis certain, c'est qu'il faut une issue à ce problème. Cela ne peut pas se terminer sans solution maintenant que la procédure est lancée. On verra bien ce que cela donnera et on réagira comme on le souhaitera le moment venu. J'entends dire que notre combat est perdu d'avance mais moi, je n'ai franchement aucune idée du résultat final. C'est un problème d'équité. Paris a beaucoup investi sur le marché des transferts. Monaco aussi, mais sans toutefois obéir aux mêmes règles que les autres. La situation de Monaco doit être réglée. »