De nouveau interrogé sur son expérience en Chine dans les colonnes de France Football, Guillaume Hoarau assure qu’il faut être blindé dans la tête pour réussir là-bas : « Il faut être fort, parce qu'il faut aussi vivre. L'entraînement, c'est une fois par jour. Il faut que tu puisses faire ce que tu avais l'habitude de faire en Europe. Heureusement, mon cousin était là. Tout seul, j'aurais attaché une corde et j'aurais lancé un compte à rebours. Tout seul, c'est chaud. En famille, ça peut l'être aussi. Je ne sais pas si femme de footballeur, c'est compatible là-bas. Il faut sortir, s'ouvrir, et dans la ville où tu es, ils ne parlent pas anglais, c'est dur. Faire venir la famille, ce n'est pas évident. C'est loin, il faut un visa... Tout ça, tu t'en rends compte quand tu arrives sur place. Mais je n'avais pas le droit de me plaindre. Je savais qu'au moment même où j'allais le faire, tous les gens allaient dire que c'était bien fait pour moi, que je n'avais pas à faire ce choix-là. Beaucoup m'ont dit que j'avais fait n'importe quoi. Ces gens-là, il fallait leur prouver que j'étais un bonhomme. »
Bordeaux - Hoarau : « Tout seul en Chine, j’aurais attaché une corde… »