Président peu médiatisé, Jean-Louis Triaud n'en reste pas moins un président comme les autres. Et comme nombre de ses homogues, il a fait face à des moments difficiles tout au cours de son mandat.
Fourre-toutidéal Jean-Louis Triaud se veut discret. Président des Girondins de Bordeaux depuis 1996, l'homme de l'ombre a ouvert les portes de son bureau du Haillan à Sud-Ouest. Il s'y confie en détails sur ses habitudes. S'il reconnaît avoir quelques problèmes à s'y plaire (« ici, avec quatre fenêtres, on se gèle en hiver et qu'on cuit en été ») ou encore une tendance à ne rien jeter (« Je garde tout, j'entasse, j'empile, je dissimule »), l'ex-viticulteur y a surtout vécu des instants joyeux... et d'autres plus tristes.
Un stigmateprofond Car, en tant que président, Jean-Louis Triaud a souvent tranché dans le vif. Et, de ce bureau, il en retient notamment un souvenir pénible. « Le pire moment : le départ de Sylvain Wiltord, après des heures de discussions dans ce bureau, avec les agents, les avocats, un souvenir afffeux », a-t-il indiqué, lui qui a lourdement été affecté. Comme quoi, la vie de président n'est pas de tout repos.