Vujadin Savic, symbole du recrutement estival raté de Bordeaux, a disparu de la circulation et n'a presque pas joué de la saison. Quelqu'un saurait-il à quoi il sert ?
Une rumeur revient avec de plus en plus d’insistance du côté du Haillan, le centre d’entraînement des Girondins de Bordeaux. Le staff technique bordelais penserait à faire appel à quelqu’un de l’extérieur pour résoudre l’une des énigmes de leur saison. Non pas un entraîneur adjoint pour Jean Tigana, qui s’est séparé de Michel Pavon et désormais orphelin de Dominique Dropsy, intérimaire jusqu'alors. Mais un homme de réseaux : Jacques Pradel, célèbre animateur de la défunte émission « Perdu de vue ». Son objectif : retrouver la trace de Vujadin Savic, transféré cet été de l’Etoile Rouge de Belgrade à Bordeaux pour environ 1,5 million d’euros.
Cinq mois sans jouerDepuis le 19 décembre dernier, le défenseur serbe n’est apparu que deux fois dans l’effectif professionnel. Face à Brest, le 6 mars dernier, et contre Rouen, en 32 de finale de Coupe de France, le 8 janvier. Pire, Savic n’a plus joué une seule minute avec les Girondins depuis le 22 septembre et un 16e de finale de Coupe de la Ligue à Nancy ! Mais on vous rassure, l’international Espoirs serbe n’a jamais été blessé. A y réfléchir, ça n’a rien de rassurant… Car cela fait un peu plus de cinq mois que Vujadin Savic ne sert à rien mis à part faire le nombre lorsque Jean Tigana se voit obligé de composer avec les blessures et suspensions. Le rôle où il semble être finalement le meilleur est celui de 19e homme.
Pas le niveau Ligue 1…Quel intérêt alors d’avoir acheté un joueur lors du dernier mercato d’été si c’est pour le laisser à la disposition de la réserve en CFA 2 ? Certains avanceront l’argument de la jeunesse de Savic (20 ans) et un besoin de s’aguerrir. D’autres, la barrière de la langue et un temps d’adaptation naturel à un nouvel environnement sportif et extra-sportif. Mais l’explication semble se trouver ailleurs. Si le Serbe est immense (1,94 m), il ne l’est visiblement pas par son talent. Lors des trois matchs de Ligue 1 de début de saison qu’il a disputé (en août), le défenseur bordelais, pris de vitesse, doté d’une technique peu fiable et d’un placement approximatif, a montré toutes ses limites. Et ce n’est certainement pas son exil forcé en CFA 2 qui va pouvoir lui permettre d’acquérir les bases pour évoluer en Ligue 1.
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