Bordeaux Nicolas de Tavernost senerve
La rédaction

Le président de M6 et propriétaire des Girondins, Nicolas de Tavernost, a écrit au président de la Fédération Française de Football, Fernand Duchaussoy pour s'indigner de l'arbitrage de Saïd Ennjimi samedi dernier face à Caen. Explications...

Ca va mal à Bordeaux ! Défait à domicile face à Caen samedi dernier, les Girondins s'éloignent du podium et des places européennes. L'excuse trouvée par les dirigeants bordelais : l'arbitrage. Dans les colonnes de Sud Ouest aujourd'hui, le propriétaire du club, Nicolas de Tavernost s'indigne et a écrit Fernand Duchaussoy, le président de la FFF pour se plaindre. Extraits de l'interview :

"Trop, c'est trop. J'ai horreur de critiquer l'arbitrage, ça n'est jamais très positif et c'est souvent quand on a perdu. Là, il faut que les instances prennent conscience que l'on ne peut pas gérer le football comme ça. Je ne dis pas cela simplement pour Bordeaux. Il est temps que les responsables de la fédération se posent cette question-là. Sauf à abîmer totalement le spectacle, les entreprises, les joueurs, etc. Cet arbitre (M. Ennjimi), il n'y a malheureusement rien qui ne l'excuse".

Toujours le même

"Quand c'est toujours le même qui commet toujours les mêmes erreurs avec la même équipe. On peut s'interroger de savoir s'il n'y a pas un parti pris. Au moment où l'on parle de sanctions à l'encontre des magistrats, je ne vois pas pourquoi les arbitres seraient la seule classe pour laquelle on n'aurait pas le droit d'élever la voix. Certains font extrêmement bien leur boulot. Celui-là, on nous l'a remis à Bordeaux, où il a à nouveau mal fait son boulot. Dans la magistrature, il y a un conseil de la magistrature… Ou alors il faut dire que ces gens font ce qu'ils veulent et peuvent laisser les équipes jouer à 13. Aujourd'hui, c'est n'importe quoi et c'est un devoir de s'exprimer".

Il faut que les instances prennent des dispositions

"Je n'ai pas dit qu'il n'avait commis que des actes répréhensibles. Je dis que son arbitrage, notamment lors de ce dernier match et de celui de Lyon la saison dernière, n'est pas acceptable. Il faut que les instances prennent des dispositions pour qu'un arbitre comme celui-là ne puisse pas nuire aux intérêts du football. On a quand même une jambe cassée (ndlr : Gouffran). L'un des devoirs absolus, c'est de protéger l'intégrité des joueurs. Et ceux qui sont contre la vidéo peuvent se poser des questions".

Un cas à examiné

"Nous voulons que ce cas-là soit examiné par les commissions adéquates de la fédération. Après, nous verrons les décisions qui seront prises. Mais nous voulons que ce samedi ne soit pas un samedi comme les autres".